Source [BFM TV] Face à la gravité de la situation en Île-de-France notamment, l'exécutif ne ferme plus la porte à l'idée d'une avancée des vacances de Pâques au 2 avril, comme proposé par la présidente de région Valérie Pécresse.
Plusieurs fois évoquée ou réclamée mais jamais mise en pratique, l'idée d'avancer les vacances scolaires pour freiner l'épidémie est-elle la prochaine étape dans les territoires particulièrement sous tension ? C'est en tout cas ce qu'a suggéré ce mercredi la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, qui a proposé d'avancer dans la région les vacances scolaires de Pâques de deux semaines, au 2 avril, alors que l'épidémie s'emballe.
"Il faut freiner" l'épidémie de Covid-19, a-t-elle lancé, "mais on n'a pas beaucoup de freins". "Je me demande si la bonne mesure ne serait pas d'avancer les vacances scolaires de 15 jours afin de fermer les écoles dès le 2 avril", a-t-elle poursuivi, alors que les vacances de printemps sont normalement fixées du 17 avril au 3 mai cette année en Île-de-France (zone C).
Du côté de l'exécutif, cette piste n'est en tout cas plus exclue. La fermeture des écoles plus tôt que prévu pour les vacances "peut en effet être l'une des pistes", confirmait ce mercredi à BFMTV une source au sein de l'exécutif, avant d'ajouter: "Peut-être faudra-t-il aller plus loin la semaine prochaine".
"Valérie Pécresse est très maligne", reconnait ce mercredi un conseiller de premier plan au sein de l'exécutif auprès de BFMTV. "Elle sent que le sujet commence à monter et que l'idée circule, et nous oblige à nous positionner par rapport à elle. Depuis le début de la crise sanitaire, c’est la plus constructive".
L'exécutif considère qu'une fermeture des établissements scolaires plus tôt que prévu au mois d'avril pourrait permettre d’apporter "une réponse très concrète à l’explosion des cas dans les écoles". "Si on devait prendre la décision d'avancer les vacances, cela pourrait nous permettre de sauver la face", confie mercredi ce même conseiller de l'exécutif. De cette manière, "on ne toucherait alors pas au totem que représente la fermeture des écoles. Car le problème, quand vous fermez les écoles, c'est que vous ne savez jamais quand vous allez les rouvrir".
Pour l'heure, l'exécutif considère avoir encore "une semaine de répit" avant de devoir trancher. "On va essayer de pousser les feux jusqu’au bout sur la stratégie territoriale", ajoute cette même source, qui rappelle et se félicite que "45 millions de Français ne soient à ce jour toujours pas reconfinés.
Le ministre de l'Éducation nationale, lui, ne cache pas sa réticence face à cette idée. Jean-Michel Blanquer a toujours dit qu'il n'était pas convaincu par l'idée d'avancer ou de prolonger les vacances, car il ne souhaitait pas perturber davantage la vie des familles et l'organisation des établissements, dans une période déjà particulièrement troublée. Mais maintenant que "l'idée est sur la table", son entourage assure à BFMTV que "s'il faut le faire, il le fera".
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Une riveraine se plaint et obtient que les cloc...
- Conseil des ministres : prudence sur une éventu...
- Un sondage place Zemmour au second tour des pré...
- Les Talibans s'opposent à l'exfiltration des Af...
- La candidature de Zemmour à la Présidentielle s...
- Un pyromane arrêté, surpris en train de déclenc...
- Retraite : énième réforme en vue pour l'automne ?
- Procès Bygmalion : 6 mois ferme requis contre S...
- Qui va rembourser la dette COVID ?
- Un président "pas à la hauteur"