Source [Institut Iliade] : Lire le journal d’Alain de Benoist, c’est faire - à travers les pensées intimes de l’un de ses plus grands noms - l’expérience de la Nouvelle Droite.
Septembre 2022. En pleine rentrée littéraire, on pouvait lire Virginie Despentes, qui faisait la une des journaux… ou se plonger dans L’exil intérieur, d’Alain de Benoist. Recueil de pensées, d’aphorismes et de citations aussi libres qu’hétéroclites, ce journal personnel retrace une quête de sens de plus de trente ans, ouverte aujourd’hui au lecteur. Errances entre les lignes du « philosophe de la Nouvelle Droite »…
« Pensées brèves, idées profondes » ; telle serait peut-être la meilleure description de L’exil intérieur, journal étrange coincé entre la nostalgie d’un monde qui n’est plus et le désir presque viscéral d’une révolution. Forçant nuance et intelligence, l’auteur se nourrit de références hétéroclites – il l’assume et le revendique : « À mon sens la justesse ou la vérité d’une idée ne dépend pas de sa provenance politique. Je prends mon bien où je le trouve. »
Alain de Benoist nous livre des propos d’étapes sélectionnés, les jalons d’une réflexion, ou plutôt d’une inspiration, illustrant à la fois la crise de notre civilisation et l’espoir d’une troisième voie. Loin du moralisme des valeurs – d’où qu’elles viennent, toujours trop commerciales et dogmatiques – l’auteur pose des principes, reflets d’une conception du monde, d’une éthique, d’une « attitude devant la vie ». Attitude que l’on cerne au détour d’une ligne, d’une critique ou d’une lecture bien choisie parmi la bibliothèque d’un collectionneur insatiable.
Lire L’exil intérieur, c’est donc faire – à travers les pensées intimes de l’un de ses plus grands noms – l’expérience de la Nouvelle Droite, de ce qu’elle est et voudrait être, mais aussi de la manière dont elle est vue face à la manière dont elle se conçoit… et l’écart n’est pas des moindres !
Tyrannie, droite, politique, valeurs, principes… Alain de Benoist rebat les cartes et apporte une nouvelle vision, des cartouches pour les jeunes générations, afin qu’elles puissent tracer leur voie, sans tomber dans les affres de l’Occident capitaliste ou dans les faiblesses d’un « milieu » – Tout est dit ! – qui se satisfait trop souvent de ses défaites et de ses médiocrités, s’enfermant de facto dans une ligne qui n’est pas vraiment la sienne.
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