Source [Causeur] : Depuis qu’il est au pouvoir, Erdogan a empêché de nouvelles têtes d’émerger au sein de son parti, l’AKP, compromettant ses chances de conserver le pouvoir en Turquie. L’analyse de Selmin Seda Coskun, chercheuse associée et co-animatrice du programme de recherche “Le nouvel Orient turc”1 de l’Institut Thomas More.
Les élections locales ayant eu lieu ce dimanche 31 mars vont sans doute marquer le début d’un nouveau cycle dans la vie politique turque. Si elles ne signifient pas la fin du règne personnel d’Erdogan, elles marquent la fin de la prédominance de son parti, désormais en grave déclin. La défaite de l’AKP conduira selon toute vraisemblance à sa fragilisation et, Erdogan ayant annoncé qu’il ne se représenterait pas en 2028, son ou ses successeurs risquent d’avoir du mal à reproduire ses succès. D’autant que, forte du succès de dimanche, l’opposition devrait avoir le vent poupe pour 2028.
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