Source [Causeur] La séquence électorale des municipales à peine terminée, le gouvernement Philippe démissionne. La reconduction du Premier ministre est très incertaine. En plus de se couper des Français des champs, les Français des villes qui ont élu des maires Verts vont vite déchanter ! Les obsessions idéologiques du mouvement EELV transforment la vie de citadins rêveurs en cauchemar. S’il est satisfait de sa performance électorale, le parti écolo ne doit pas trop se bercer d’illusions sur son avenir lui non plus. Chronique des derniers jours.
Ils s’appellent Grégory Doucet (Lyon), Pierre Hurmic (Bordeaux), Michèle Rubirola (Marseille), Jeanne Barseghian (Strasbourg), Emmanuel Denis (Tours) ou Anne Vignot (Besançon). Peu connus, tous ces écolos vont s’installer dans le fauteuil de maire. Comme Edouard Philippe au Havre ?
Le soir des résultats, à la télévision, les sourires étaient de sortie chez la plupart des commentateurs. Le gentil vote vert, en adéquation avec toutes les lubies dont se repaissent les journalistes, n’est pas tous les soirs à la fête. Notre collaboratrice Céline Pina a gentiment raillé ce vote : “Ces électeurs votent petits oiseaux et jolies fleurs, cela les met dans le camp du bien. Personne ne les agresse dans les dîners de famille et personne ne leur demande de justifier ce type de vote !” Le vote EELV : un vote faussement dégagiste, prêt-à-penser et facile à porter.
Les élus des villes évoquées plus haut ont vite reconnu une ombre au tableau : la faible participation au scrutin. Seulement 41,6% au niveau national. La crise civique devient une préoccupation pour tous les partis, jusqu’au RN. Dimanche, Marine Le Pen se lamentait : “J’ose espérer que cette abstention est liée exclusivement à la crise sanitaire. Mais je crains que cela ne soit pas obligatoirement le cas.” Seuls les Insoumis avancent une solution au problème, en proposant de passer à leur angoissante VIe République.
La “vague verte” est donc à relativiser. Seul un tiers du corps électoral était appelé aux urnes (essentiellement l’électorat urbain), et la période estivale approchant, de nombreux citoyens ne savaient tout simplement pas qu’on votait. L’abstention ne permet pas de tirer un quelconque enseignement politique quant aux rapports de force nationaux. Mais pourtant, on nous garantit que les Français ont soif d’écologie.
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