Source [Marianne] : Le chef du gouvernement italien ne parvient plus à tenir « sa » majorité. Et si cette situation tenait lieu d'avertissement pour le président français ?
La politique italienne servirait de préambule à la vie parlementaire française. Une légende urbaine ? Il faut l’espérer pour Emmanuel Macron. Le chef du gouvernement italien ne parvient plus à tenir « sa » majorité. Ou plutôt son union nationale. Depuis février 2021, Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, gouverne avec le soutien de tous les partis, à l’exception de l’extrême droite italienne Fratelli d’Italia. Mais cet unanimisme parlementaire vient de voler en éclat.
Le 13 juillet, lors d’un vote de confiance au Sénat, le parti antisystème de gauche M5S refusait de participer au vote. Mario Draghi présentait alors sa démission, refusée par le président Mattarella. Les deux parties se mettront peut-être d’accord dans la semaine mais le divorce apporte déjà quelques leçons. D’abord, l’union nationale peut fonctionner un moment mais quand la crise prend un tour économique – la lutte contre l’inflation – ou international – l’attitude face à la Russie – le bel ensemble s’effondre.
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