L’actualité nous offre depuis plusieurs semaines le spectacle affligeant de la division sur des questions internationales avec des prises de position de principe loin des théâtres de guerre. Avec l’abominable meurtre d’une jeune fille de 12 ans, Lola, c’est la dégénérescence de notre société qui nous rejaillit en pleine face avec en toile de fond, la question migratoire.
Une société dégénérée et violente
Asphyxiée, égorgée, lardée de coups de couteaux, violée. Le calvaire de Lola, assassinée vendredi est une abomination. Pour l’administration française elle n’est qu’un chiffre dans une colonne ; pour la gauche anti-pénale, elle est une exception, un fait-divers. Pour quiconque dispose d’une once d’humanité, sa mort est révoltante, écœurante et exige que justice soit rendue sous une forme légale ou non.
Les journaux de la presse de masse se sont empressés d’évoquer le caractère déséquilibré d’un des principaux suspects. A mesure que les drames s’accumulent, il apparaît que le nombre de déséquilibrés est dangereusement haut dans notre pays. Il ne s’agit d’ailleurs pas de relativiser le phénomène puisque cette société décadente et progressiste semble produire des fruits pourris, à l’image des bourreaux de Lola aujourd’hui et d’une jeune fille du nom d’Alisha à Argenteuil il y 18 mois.
La toile de fond migratoire
Ces crimes abominables, s’ils impliquent des considérations sociales évidentes dans bien des cas, ont aussi bien souvent comme toile de fond le phénomène migratoire. Dans le cas de la jeune fille de 12 ans, il serait question d’algériens. Il ne s’agit pas d’incriminer une catégorie mais seulement de constater que le fait criminel et délinquant répond à des constantes et qu’il s’agit de remédier aux problèmes en travaillant sur ces constantes.
Les hordes de complices médiatico-politiques qui demain dénonceront la « récupération » politique de cette affaire sont les mêmes qui se servent du drame ukrainien pour masquer leur incurie à répondre aux enjeux qui se présentent pour la France. Des élites qui verseront quelques larmes de crocodiles et retourneront à leurs pénates loin des quartiers où ces drames ont lieu, même quand ils sont élus dans ces territoires.
Que faire ?
Le drame que constitue ce nouveau crime doit être porté sur le devant de l’actualité médiatique et les élus doivent répondre de leur inaction face à la question migratoire.
Ecrire à son député pour faire part de votre indignation, participer à des marches et hommages pour faire nombre, témoigner de votre colère et faire entendre votre voix sont autant d’éléments à la portée de tous. Si un million de Français envoyait une photo de la victime à l’Elysée, la question pourrait enfin être soulevée.
Au-delà de la colère que suscite cette affaire, c’est notre rapport à la sécurité qu’il s’agit repenser. Est-il aujourd’hui raisonnable de faire confiance aux moyens sécuritaires de l’Etat ? Comment organiser notre propre sécurité ? Celle de nos enfants et de nos proches ? Pourquoi dans un pays où il n’y a jamais eu autant de caméras et de traçage des personnes la criminalité est-elle si élevée ?
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