Source [Causeur] : Joe Biden risque fort de se retrouver avec un Congrès et un Sénat dominés par les Républicains, ce qui lui laisserait très peu de marge de manoeuvre pour le reste de son mandat. Les Démocrates et leurs alliés dans les médias font tout pour cacher les faiblesses du président actuel et pour présenter l’ex-président Trump comme un ennemi de la démocratie. Tribune.
Le mardi 8 novembre 2022, les 435 membres du Congrès, 35 sénateurs et 36 gouverneurs seront renouvelés lors des élections de mi-mandat aux États-Unis.
Avec la complicité de la quasi-totalité des médias américains, les Démocrates font tout pour éviter de subir une lourde défaite qui placerait Joe Biden dans un contexte de cohabitation avec un Congrès et un Sénat qui lui seraient hostiles et le transformeraient aussitôt en président impuissant.
Si les médias faisaient leur travail honnêtement, le public américain serait régulièrement informé de la sénilité plus qu’évidente de Joe Biden.
Si les médias faisaient leur travail honnêtement, ils rappelleraient au public américain les débâcles économique, géopolitique et militaires – à l’exception de l’Ukraine – dans laquelle la politique du président démocrate a plongé l’Amérique depuis 2 ans. L’inflation est au plus haut depuis plus de 40 ans, les dépenses fédérales explosent pour financer des projets écologistes fumeux, les marchés financiers sont en baisse de 30%, la construction du mur à la frontière mexicaine a été interrompue et l’immigration illégale explose avec son corolaire d’insécurité accrue dans toutes les grandes villes du pays. La fuite de l’armée américaine d’Afghanistan a fortement amoindri sa capacité de dissuasion. On peut aussi ajouter le silence assourdissant de l’administration américaine face à la répression en Iran qui sévit depuis plusieurs semaines.
Malgré ce biais médiatique quasi-généralisé et les tentatives des Démocrates de galvaniser leurs troupes en jouant sur les peurs des Américains, malgré le fait que Joe Biden ait osé qualifier les Républicains et ceux qui ont voté pour Donald Trump de « semi-fascistes », d’ennemis de la démocratie et des institutions américaines, les sondages prévoient une belle victoire républicaine.
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