source[Causeur]La situation internationale connaît, depuis une trentaine d’années, des bouleversements considérables, faits pour durer : effondrement de l’URSS, émergence de la Chine, éruption islamique… Malheureusement, il n’est, dans ce contexte nouveau, que trois sortes de commentaires sur la politique étrangère française dans ce contexte.
Les journalistes regardent ailleurs
– Les futilités qui se bornent à décrire le nombre de pays visités par Emmanuel Macron, les distances parcourues. Tant il est vrai qu’Emmanuel Macron semble se distraire à l’excès de ces déplacements, ou de ces signes extérieurs de diplomatie que sont les rencontres à l’Élysée ou à Versailles. On observe aussi avec curiosité des fautes de goût effarantes en particulier en Afrique : au Burkina Faso et, récemment, au Sénégal où il a posé avec Rihanna, une chanteuse de variété. On recourt alors à des locutions toutes prêtes, substituts à la réflexion : ce « très jeune » président « casse les codes ». Il « renouvelle le style ».
– Les thuriféraires qui notent que notre olympien président tutoie les grands de ce monde, résiste à la poignée de mains de Donald Trump, dit à Vladimir Poutine ce qu’il pense des médias russes, et – effet d’aubaine – après le Brexit et l’affaiblissement politique d’Angela Merkel, deviendrait le « seul leader naturel de l’Europe »…
– Et il y a enfin les très sérieux spécialistes de chaque partie du monde qui commentent, le plus souvent très bien, ce qui se passe et pourquoi. Mais jamais une vue d’ensemble pour proposer des idées neuves. On dit d’Emmanuel Macron qu’il mène une politique étrangère « dans la continuité », ce qui est censé rassurer, faire sérieux. Hélas, c’est à dire comme depuis 40 ans : ni lucidité ni anticipation, ni indépendance ni leadership, ni habileté, opportunisme ou heuristique.
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