Parce que la neutralité laïque est en danger, parce que la science est victime de l'idéologie, parce que les élèves ont été violés dans leur conscience et leur intelligence, la Fondation Jérôme-Lejeune et l'Association pour la Fondation de service politique, dépositaires de milliers de protestations, attendent des réponses du ministre de l'Éducation nationale.
Elles lui adressent aujourd'hui un second courrier, une semaine après leur première lettre restée sans réponse.
Elles demandent au ministre "comment l'Education nationale a-t-elle pu se tromper de sujet ?" et "comment ne pas discriminer les candidats dans la correction ?"
Les candidats appellent à l'action
Que certain proche du ministre ait "balayé d'un revers de main" les réactions de milliers de Français ne peut qu'attiser la mobilisation...
Devant l'apparente inertie de l'Éducation nationale, les élèves appellent à réagir. "Je suis en première L et j'ai donc été confronté à l'odieux sujet de biologie. Je loue le courage et la force de convictions de ceux qui ont osé protester dans leur copie. Après avoir lu de tels témoignages je regrette amèrement de ne pas avoir agi comme eux [...]. Face à mon sujet j'ai été scandalisé, exaspéré mais surtout désemparé : que faire ? S'il vous plait REAGISSEZ [...], révoltez-vous contre ce type de sujet de bac, afin de permettre à tous ceux qui ont répondu malgré eux de ne plus se sentir seuls et de retrouver une certaine estime d'eux-mêmes." Voilà parmi d'autres, l'appel de Colomban, 16 ans...
Les élèves outragés demanderont à voir la correction de leur copie
Comme l'Éducation nationale s'est trompée dans le choix du sujet, les élèves (surtout ceux qui ont marqué ce qu'ils pensent) craignent qu'elle se trompe aussi dans la correction...
Ils annoncent aujourd'hui qu'ils demanderont à voir leur copie, quel que soit ce qu'ils ont écrit et quelle que soit leur note. Ils appellent tous les candidats scandalisés par le sujet, à faire de même, aussitôt les résultats annoncés, et dans toutes les Académies.
Il est vrai que la réponse d'un membre du cabinet ministériel affirmant : " Les élèves pouvaient expliquer, par exemple, que l‘IVG pouvait être une solution à certains problèmes médicaux " en dit long sur le degré de compréhension et de responsabilité de ceux qui ont rédigé ou validé ce sujet...
L'IVG n'est jamais proposé pour raison médicale... Il s'agit dans ce cas d'IMG. Les élèves ont toutes les raisons d'être attentifs à la qualité de la correction. Ils usent ainsi d'un recours que la démocratie met à leur portée : le droit de voir les corrections de leur travail.
Contact : Aude Dugast, tel 01 55 42 55 14 – 06 20 52 29 99
> La seconde lettre au ministre de l'Éducation nationale
> Fondation Jérôme Lejeune : Reconnue d'utilité publique, pour la recherche sur les maladies génétiques de l'intelligence : 60 000 donateurs, 1er financeur de la recherche en France sur la trisomie 21.
> Association pour la Fondation de service politique : 20 000 donateurs, centre de recherche et de communication, laboratoire d'idées pour éclairer les grands débats contemporains.
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