Source [Le Figaro] : ANALYSE - L’Allemagne justifie son refus en affirmant qu’une livraison de missiles Taurus à l’Ukraine nécessiterait l’engagement de soldats de la Bundeswehr sur le terrain ukrainien.
Au cœur du débat qui oppose la France et l’Allemagne sur la guerre en Ukraine, le missile à longue portée Taurus est devenu un symbole. Comme ses cousins français Scalp et britannique Storm Shadow, qui sont déjà en Ukraine, il pourrait ébranler le pont de Kertch construit par le Kremlin après l’annexion de la Crimée pour relier la Russie à la presqu’île. Et par là même fragiliser le dispositif militaire russe dans la région et le pouvoir de Vladimir Poutine. Est-ce pour cela que le chancelier Olaf Scholz le refuse à Volodymyr Zelensky, malgré les pressions de son opposition et même d’une partie de sa coalition?
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