Darmanin, Macron, François s’y rendent : Marseille, laboratoire du désastre

Source [Boulevard Voltaire] : Les Français vont vivre à l'heure de Marseille. Ce 23 septembre, le pape s’entretiendra dans la ville avec le président de la République française Emmanuel Macron qui assistera à la messe, selon La Croix. Le 12 septembre, Gérald Darmanin inaugurait dans la deuxième ville française une nouvelle antenne du RAID mobilisable en continu. Le ministre de l’Intérieur a promis une nouvelle unité de CRS en novembre, renouvelant les déclarations martiales chères au macronisme comme elles le furent au sarkozysme : « Marseille s’est enkystée dans le trafic de drogue », dit-il. Comme d’habitude, Darmanin vante son action : « Jamais les policiers et les magistrats n’avaient été autant mobilisés en nombre à Marseille, on le voit avec des résultats très impressionnants et des quartiers qui s’en sortent mieux. »

 

Ben voyons ! Le pape François viendra livrer un discours mondialiste irénique dans une ville qui compte 109 blessés et 43 morts depuis le début de l’année, dont certains parfaitement innocents comme Socayna, 24 ans, touchée mortellement par hasard ce 10 septembre. On avait déjà compté 32 morts, en 2022. D’ici là, combien de cadavres auront encore jonché les rues de la ville ?

Laboratoire ?

Un mot revient, lorsqu’on parle de la deuxième ville française, celui de « laboratoire ». Ouverte à tous les vents de l’immigration depuis des décennies, première victime de l’abandon de toute politique migratoire et sécuritaire de la France, saturée de trafic de drogue, Marseille est bien, en effet, le laboratoire de la France mondialisée. Et celui du macronisme. Car Macron a voulu faire de la ville une vitrine de son action, une terre d'accueil où tout le monde s'aime. Embrassons-nous, Folleville ! Il a insisté, multiplié les mesures ruineuses et les poses électoralistes.

Lire la suite