Dans ces colonnes, il y a quelques années déjà, j’écrivais que, face à l’islamisme, la laïcité n’était pas la solution, qu’elle était même une partie du problème.
Utilisée comme une machine de guerre par certains musulmans qui allaient jusqu’à s’en prendre à nos innocents sapins de Noël, et, plus récemment, par des officines sectaires qui veulent chasser les crèches de nos mairies, elle a pour résultat, quand ce n’est pas pour objectif, d’éradiquer notre foi ancestrale.
Elle est devenue le cheval de Troie d’un islam militant qui s’installe dans le vide ainsi créé.
Aujourd’hui, le moment est venu d’aller plus loin et de proclamer ce qui m’aurait valu à l’époque un concert d’indignations venant de tous bords.
Car tous s’accordent désormais sur un fait : les jeunes radicalisés de nos banlieues avaient perdu tout repère ; et leur mal-être, leurs rancunes, leur soif d’absolu se sont réfugiés dans l‘islam et se sont dévoyés dans l’islamisme sanguinaire.
C’est dire qu’une société sans foi est une désespérance et que la religion est un recours, une consolation pour les déshérités, pas un rite vide de sens à usage de bourgeois rétrogrades ou d’aristocrates nostalgiques.
Certains estiment même qu’une société ne peut durablement survivre sans un minimum de religion.
Dès lors, pourquoi, face à ce vide spirituel, veut-on l’élargir encore par une laïcité toujours plus rigoureuse ?
Et pourquoi promouvoir, pour combler ce vide, un islam modéré, un « islam de France » supposé authentique, alors que l’autre ne le serait pas ?
Incroyants comme croyants devraient s’accorder à reconnaître que, la nature ayant horreur du vide, et le religieux étant une tendance irrépressible de l’homme, quand une religion s’efface, une autre, plus sûre d’elle-même, prend sa place.
Et qu’en conséquence, la mise en avant de l’identité chrétienne de la France est le premier rempart de notre civilisation contre ceux qui veulent la détruire.
N’a-t-on pas remarqué d’ailleurs que, si plusieurs églises ont été profanées et si en Orient les chrétiens sont persécutés, chez nous, ce sont des symboles d’irréligion, de mécréance, de satanisme qui sont principalement visés ?
Commençons donc par donner à tous ces jeunes Français issus du droit du sol, une solide connaissance historique et culturelle du judéo-christianisme, extérieure à lui en quelque sorte, à titre de nécessaire culture générale pour vivre chez nous et avec nous.
Disons-leur que Charlie Hebdo et les Eagles of Death metal ne sont pas la France, qu’ils en sont la négation.
Plus encore. Il faut leur offrir une alternative à l’islam, une alternative qui ne peut-être que religieuse : la foi chrétienne.
N’hésitons pas à demander à ceux dont c’est la mission, à l’Église, aux clercs et à leurs paroissiens, de s’atteler à la leur proposer.
Eux seuls peuvent leur dire : « Vous vous fourvoyez. Les musulmans sont dans l’erreur. Seule est juste et bonne la foi dans le Dieu des chrétiens. »
En un mot, si nous voulons en faire de bons Français, il faut les convertir.
Quitte à ce qu’ensuite eux-mêmes ou leurs enfants, comme leurs compatriotes aujourd’hui, ne soient que des pratiquants occasionnels ou qu’ils se laïcisent.
Charles de Foucauld l’a dit bien avant moi, à propos de l’Algérie. Fort de son expérience sur place, il expliquait que, sans conversion au christianisme, un jour, elle nous rejetterait.
Napoléon disait pour sa part : « On ne détruit que ce qu’on remplace. »
On ne peut pas remplacer l’islam par ce vide qu’est la laïcité.
On ne luttera pas contre le terrorisme musulman en construisant des mosquées dans nos banlieues, mais en y multipliant les églises.
Qu’on y songe bien même les non-croyants doivent en être convaincus, c’est l seule solution viable au problème qui se pose à nous…
FRANCIS CHOISEL
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