Source [Fdesouche] : Le 6 septembre, Uber Eats a annoncé la suppression de 2500 comptes qualifiés de frauduleux, dont certains sont suspectés d’être loués à des sans-papiers. Une pratique qui serait répandue, en particulier à Paris, selon les livreurs des plates-formes de livraison de repas
Impossible pour les livreurs de porter plainte
D’autres vont même jusqu’à publier directement leur annonce sur les réseaux : « Compte Uber Eats à louer à la semaine 100 euros », écrit l’un d’eux. « Compte Stuart à louer. Tarif : 35 euros + 25% du chiffre d’affaires », propose un autre. Quand le marché est conclu et que le loueur a créé un compte, le livreur peut commencer à travailler grâce au code d’accès que lui fournit le premier et après s’être équipé du matériel nécessaire. Le tout avec le prénom, le nom et la photo d’un autre.
Ainsi, sur les 500 euros gagnés par Bakary pour une semaine dépassant parfois les 70 heures de travail, il récupérait 400 euros par le propriétaire du compte. En plus de ces frais de location, il devait également s’acquitter des 22% de charges sur le revenu tous les trois mois auprès de l’Urssaf. « Vous voyez, les sans-papiers cotisent aussi », ironise-t-il. Payé par virement, Bakary confie n’avoir jamais été escroqué par le loueur. « Quelqu’un de confiance », assure-t-il.
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Dans les cimetières de France, cette mémoire de...
- Une étude de l’Institut pour la justice démontr...
- Portugal. Les entreprises qui embauchent des im...
- L’interdiction du hijab dans le sport en France...
- Paris : le dealer du député LFI-NFP Andy Kerbra...
- SOS Racisme a fêté ses 40 ans le 15 octobre der...
- En raison d’un important “trou” dans les caisse...
- “Action Antifasciste Paris-Banlieue : 16 ans de...
- Subles (14) : Kylian B., champion de boxe de 17...
- Sarah Knafo : “On donne 800 millions d’€ à l’Al...