Source [Boulevard Voltaire] : Le VRP en immigration massive était au micro de France Info pour une démonstration du produit.
Argent, bonheur, prospérité, Benoît Hamon ne lésine pas sur les avantages engendrés pas l'arrivée de migrants : « Les nouveaux arrivants créent plus d'emplois qu'ils n'en occupent en réalité. » Pour certains, il y a des métiers à gros potentiel. Les sculpteurs sur kebab se multiplient, les rémouleurs de couteaux voient leur activité redémarrer, le secteur du cannabis est en plein essor... « Il y a en France une crise de l'accueil, une incapacité aujourd'hui à regarder le bénéfice que l'on peut tirer de l'immigration. » L'évidence crève les yeux et les poitrines : le migrant est rentable. Retour sur investissement assuré, oublions les « bons de la Semeuse », aujourd'hui, le petit épargnant place du migrant sous son matelas.
Après ce placement de produit, Benoît Hamon saupoudre un nuage de « en même temps » en plaidant pour l'exact inverse de ce qu'il vient de s'évertuer à démontrer. Le projet « immigration travail », prévoyant un titre de séjour provisoire, ne le satisfait aucunement. « Ça veut dire qu'on aura un titre de séjour le temps où un secteur économique est en tension mais que ce titre de séjour tomberait dès lors que le secteur économique n'est plus en tension. » L'argumentaire économique s'évapore soudain... « C'est une conception très utilitariste et assez déshumanisante de l'immigration. » La notion d'utilité sera le pivot central de l'intervention de Benoît Hamon. Résumons l'affaire calmement : il s'agit d'une immigration très utile dont on ne doit pas se servir à des fins utiles. L'équation insoluble plonge l'auditeur dans les affres d'une migraine bien mal venue lorsque le Doliprane™ se fait rare. Disons, pour atténuer les souffrances du sujet, que l'immigration est épatante dans tous les cas de figure.
Le volet paranormal étant refermé, le représentant en aspirateur migratoire revient au refrain économique. L'investisseur reprend du poil de la bête. Bien exploité, un migrant contribue à doper les marges du petit commerce. Dans la petite entreprise de Benoît Hamon, on mise tout sur cette manne laborieuse : « Nous, chez SINGA, notre travail, c'est d'incuber des projets entrepreneuriaux avec des migrants, des nouveaux arrivants qui créent des entreprises. » Dans le poulailler du Bernard Tapie de l'immigration, le poussin est garanti non français et nourri à l'idéologie PS. Élevage noté trois étoiles par Périco Légasse.
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