Jeudi 9 novembre 2017. 5 heures 45 du matin. 14 policiers pénètrent au domicile des époux Gillet.
Jeudi 9 novembre 2017. 5 heures 45 du matin. 14 policiers pénètrent au domicile des époux Gillet. Qui est visé ? Sans doute Dominique Gillet. Cette femme est la secrétaire de l’association Vigilance halal. Les policiers forcent l’ouverture de la porte avec des outils appropriés puis investissent les lieux. Dominique Gillet est rapidement menottée. Richard Gillet, qui vient tout juste d’être réveillé par son épouse se dirige vers la porte d’entrée. Il sera plaqué au sol, menotté, puis emmené dans la salle de séjour. Quelques minutes plus tard, choqué par la violence de l’intervention, Richard Gillet fera un malaise… « J’ai eu très peur, explique Dominique Gillet. Mon mari a fait un AVC il y a 9 ans avec trois saignements différents sur les hémisphères cérébraux. J’ai eu peur qu’il refasse à nouveau une attaque cérébrale ». Que se serait-il passé si Richard Gillet avait fait un malaise … fatal ? Les policiers montent au premier étage. En passant, ils cassent deux cadres accrochés sur le mûr, arrache une rambarde puis se saisissent du matériel informatique du couple situé sur le palier.
Cagoules, gilets pare-balle et pistolets mitrailleurs : la bravitude de l’unité d’intervention antiterroriste
L’intervention ne s’arrête pas là. Dominique Gillet sera emmenée à l’Hôtel de Police de Bayonne, placée en garde à vue, puis interrogée durant plusieurs heures avant d’être finalement relâchée. Près d’un mois après cette intervention musclée au domicile des Gillet, on tente de comprendre les motivations réelles de la police, opération ordonnée il faut le préciser, par le préfet des Pyrénées Atlantiques. Dominique Gillet, qui n’appartient aujourd’hui à aucun parti politique, est certes très active puisqu’elle anime plusieurs réseaux numériques. Ceux du Siel, de Résistance républicaine, d’Action française. Elle travaille également pour le site Volontaires pour la France crée par les généraux Antoine Martinez et Christian Piquemal. Pour être tout à fait complet, il faut préciser que lors de leur irruption au domicile des Gillet, les policiers vont se saisir des deux armes à feu que détiennent pourtant en toute légalité le couple de retraités. Un hasard ? On sait que les clubs de tirs et leur entourage sont surveillés de près depuis quelque temps avec un renforcement des contrôles. L’Etat craindrait il … un coup d’Etat ?
Perquisition chez deux suspects armés ou opération de barbouzerie ?
Mais c’est peut-être, sans doute en raison de son activité au sein de l’association Vigilance halal que les époux Gillet ont été inquiétés. Dominique Gillet est en effet la secrétaire générale de cette association crée en 2012 par le docteur vétérinaire Alain de Peretti. Depuis cinq ans, l’association tente d’alerter les pouvoirs publics sur la dangerosité de l’abattage halal pour les consommateurs. De nombreuses études ont d’ailleurs prouvé les affirmations du Dr de Peretti (voir l’enquête de Réinformation.tv « Viande halal, ce que l’on cache aux consommateurs »). Parmi les rares hommes politiques à avoir eu le courage de dénoncer le halal dans les abattoirs et ses conséquences sanitaires sur la viande consommée par les Français, Nicolas Dhuicq, ancien député Les Républicains. Comme par hasard, toute son action est d’ailleurs restée vaine à ce jour…
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