Je me suis toujours demandé comment les téléphones pouvaient continuer à fonctionner dans un pays à moitié détruit, sur une barque, comment les abonnements sont-ils payés ?
Où les téléphones sont-ils branchés après un séjour en mer de plusieurs jours sans prise électrique à bord ?
Comment les caméras des journalistes sont-elles là au bon moment et cela en pleine mer ?
Voici l'explication :
Le coup du téléphone satellitaire bien rôdé, miraculeux même !
En déployant mon journal quotidien ce matin, mon attention fut attirée par une grande photo montrant des naufragés clandestins voguant sur un canot pneumatique.
Banal, me direz-vous, on ne parle plus que de ça, je décide donc de tourner la page.
Mais c’est à ce moment que la légende incrustée dans la photo m’interpelle : « en pleine mer, ils appellent Strasbourg ».
Plus loin, l’article est explicite :
Des migrants en détresse peuvent composer un numéro d'appel téléphonique (0033486517161) dont le destinataire est le bureau strasbourgeois de l'association des Travailleurs maghrébins de France.
Là, un correspondant décroche, demande la position du bateau, le nombre de personnes à bord, s’il y a des blessés, etc.
Son collègue transfère le message aux garde-côtes de l'organisation FRONTEX organisme européen de surveillance des frontières de l'Europe pour que le bateau soit secouru le plus rapidement possible et ensuite pour s’assurer que les garde-côtes se portent bien au secours des migrants en difficultés.
Ces appels au secours sont planifiés bien à l’avance par le collectif « Watch the Med » qui distribue aux candidats à l’émigration des cartons comportant un numéro de téléphone et l’intitulé du collectif.
C'est écrit en anglais, arabe, français et persan.
Au verso, il est précisé que s’ils n’étaient pas rapidement secourus, le collectif ferait pression sur les médias et les politiques.
Il y a aussi des contacts au Maroc et en Tunisie où les cartons sont distribués sur place.
On en distribue même à Calais, Vintimille et d’autres lieux en Europe.
Vous pourrez faire remarquer qu’ils sauvent des vies humaines.
Vous n’allez pas nous faire croire que ces gens ne connaissent pas les risques encourus.
Ils viennent peut être du fin fond de la Somalie, mais ils regardent aussi les informations télévisées et savent exactement ce qui les attend.
Et puis, on parle surtout de ceux qui sont en détresse (forcément, quand on monte à 200 sur un bateau prévu pour 20), mais combien d’entre eux passent sans trop d'encombres, sauf dans la dernière ligne droite.
Car l’astuce est bien connue désormais : on provoque une avarie de moteur et on appelle le numéro de Strasbourg par téléphone satellitaire, facile !
Les garde-côtes embarquent tout le monde et une heure plus tard tous les passagers mettent les pieds dans une Europe de laquelle ils sont inexpulsables.
Comme ils n’ont effectué aucune formalité pour obtenir une autorisation de séjour, de migrants, ils sont passés au stade de clandestins.
Ainsi donc, sous couvert d’une action humanitaire, un collectif ayant pignon sur rue en France et relayé par l’association des travailleurs maghrébins de Strasbourg organise l’immigration clandestine en Europe et par conséquent dans notre pays sans que cela n’émeuve personne.
Ainsi donc, ce collectif et cette association sont un maillon de la grande chaine des passeurs que notre ministre de l’Intérieur promet à moult reprises de sanctionner avec la plus grande sévérité.
Allo Monsieur le ministre, où êtes-vous ?
Ne voyez-vous rien ? N’entendez-vous rien ?
Il est bien vrai que vous n’en finissez pas de serrer les mains des clandestins qui violent les lois de la République, et comme il en arrive tous les jours, je crois bien que vous allez finir par attraper des ampoules.
Je sais bien que vous espérez que beaucoup d’entre eux demanderont l’asile en France et que le meilleur moyen d’en attirer le plus possible est de fermer les yeux sur l’immigration clandestine et de choyer les associations qui la soutiennent et l'organisent. Cette immigration est la future clientèle électorale des socialistes : Hollande a été élu grâce aux voix de 90% d'immigrés.
Jean-Louis Burtscher