Source [Valeurs actuelles] En Conseil des ministres, Emmanuel Macron a acté par décret la nomination du patron du MoDem au poste de haut-commissaire au Plan et à la Prospective.
C’est désormais officiel. Ce jeudi 3 septembre au matin, en Conseil des ministres, Emmanuel Macron a acté par décret la nomination de François Bayrou au poste de haut-commissaire au Plan et à la Prospective. Le patron du MoDem, fidèle soutien du président de la République, avait pourtant dû démissionner du ministère de la Justice au début du quinquennat, en raison d’une enquête sur des emplois présumés fictifs au sein de son parti. Depuis, il a été mis en examen pour « complicité de détournement de fonds publics ». Pas de quoi empêcher une nomination à un haut poste de responsabilité.
L’intéressé n’a d’ailleurs pas semblé gêné par ce paradoxe. A l’occasion d’une interview sur France 2, mercredi 2 septembre, le maire de Pau (qui n’a pas besoin de démissionner de son poste) a assuré que sa mise en cause dans cette affaire n’était pas incompatible avec le poste de haut-commissaire. « C’est l’exécutif qui est concerné par cette règle. Mais par chance, je ne suis pas dans l’exécutif. Ce n’est pas un poste de ministre », a-t-il fait valoir, ajoutant qu’il avait « choisi d’exercer cette fonction gratuitement, sans rémunération ». François Bayrou bénéficiera néanmoins de moyens colossaux pour sa mission : une centaine de collaborateurs et un budget de 15 millions d’euros.
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