Nous l’écrivons et nous le disons depuis des années : la collusion entre les Républicains et La République En Marche est avérée. Bien entendu, notre vie politique se résumant à la seule communication, les effets de manches des uns et des autres peuvent laisser imaginer qu’ils s’opposent. Un nouvel exemple, extraordinaire celui-là, montre à quel point ces deux partis marchent la main dans la main.

Valérie Pécresse vient d’être interrogée sur Europe 1, et voici mot à mot, fautes de français comprises, le dialogue invraisemblable qu’elle a mené avec la journaliste :

•      Valérie Pécresse : le pass vaccinal aujourd’hui le pass vaccinal aujourd’hui, on s’en rend compte aujourd’hui, y va rentrer en vigueur, il sera même plus utile.

•      La journaliste : alors pourquoi pousser vos troupes à le voter ?

•      Valérie Pécresse : parce que nous sommes en responsabilité et que moi je ne je ne bloque pas la gestion de la crise par le gouvernement.

Passons sur le français pour le moins approximatif de celle qui brigue la présidence de la république : HEC n’a jamais été garant d’un beau langage. Mais que celle qui déclare s’opposer frontalement à Emmanuel Macron ose aligner de telles inepties laisse sans voix.

Car, dans le désordre, Pécresse : reconnaît l’inutilité du pass vaccinal mais le vote avec ses troupes ; favorise l’injection de millions de doses expérimentales et dangereuses ; estime que sa responsabilité est de soutenir le gouvernement ; promeut l’obligation vaccinale de populations jeunes dont l’on sait scientifiquement qu’un tel vaccin peut générer des lésions d’une extrême gravité, voire la mort ; vote un système de soins dictatorial au moment où le consensus scientifique mondial annonce une fin prochaine de l’épidémie etc. etc. etc. En dépit de tout cela, Pécresse soutient le gouvernement !

Il ne fait aucun doute que la constitution  d’un bloc LR-LREM va considérablement fausser la prochaine élection présidentielle, car les électeurs vont penser que ces partis s’opposent, alors qu’ils seront des alliés objectifs : moins que jamais, nous ne devons baisser les bras ; plus que jamais, il nous faut démasquer l’imposture.

François Billot de Lochner