Source [Atlantico] : L'année 2022 a battu un record en termes de fiscalité, au point que les recettes de l'État ont atteint 451 milliards d'euros, selon le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques.
Atlantico : L'année 2022 a battu un record en termes de fiscalité, au point que les recettes de l'État ont atteint 451 milliards d'euros, selon le rapport annuel de la Direction générale des finances publiques. Comment cela se compare-t-il avec ce qui était prévu dans le budget du gouvernement ?
Jean-Yves Archer : Effectivement, notre pays est parvenu à décrocher un record fiscal du fait d'une progression de ses recettes à hauteur de +12%. Comme tout un chacun le pressent, l'État aime l'inflation. Ainsi la TVA a enregistré des rentrées hors-normes : plus de 20 Mds additionnels sur un total de 171 Mds. Cela étant, il faut aussi souligner la belle performance de l'impôt sur le revenu. Ainsi l'IRPP a cru de +10% passant de près de 100 Mds à 110 Mds.
Paradoxe de ces recettes spontanées et mécaniquement issues de la hausse des prix, on enregistre une hausse des prélèvements obligatoires à 45% du PIB. En clair, nous payons l'inflation deux fois : en tant que consommateur et en tant que contribuable. Même remarque pour le prix de l'essence à la pompe. Celui-ci pourrait être moins lourd si les taxes afférentes étaient révisées à la baisse.
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