L’OTAN s’engage pour le wokisme

Source [Polémia] : Jusqu’à présent, nous savions que la novlangue woke se diffusait dans nos contrées à partir des campus américains et de leurs relais dans les milieux associatifs, médiatiques et politiques. Un acteur à première vue inattendu s’investit également dans ce combat culturel, comme le révèle l’officiel « Manuel de l’OTAN sur le langage inclusif ». L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, créée dans le contexte de la Guerre froide en vue de mettre en place une alliance militaire à vocation défensive, s’implique donc expressément dans la subversion linguistique.

L’OTAN et le sexe des mots

Ce manuel sur le langage inclusif existe en versions anglaise et française, les deux langues officielles de l’organisation. Le document en français, qui comporte 44 pages et date de 2020, est signé par une Anglaise, Clare Hutchinson, ancienne comédienne et journaliste devenue Représentante spéciale du secrétaire général de l’OTAN pour les femmes, la paix et la sécurité.

Adressé à tous les personnels civils et militaires de l’organisation, son objectif affiché est d’amener ceux-ci à employer, dans le cadre de leur travail quotidien, un « langage inclusif », c’est-à-dire une expression orale et écrite « non discriminante » et exempte de « stéréotypes de genre ».

Selon le manuel, le genre fait référence aux caractéristiques sociales liées à la masculinité ou à la féminité acquises au travers de la socialisation, et à la manière dont la société/culture interprète ce qui est admissible pour les femmes et pour les hommes. Le fait que les hommes soient plus nombreux à exercer des responsabilités dans la sphère politique, dans le monde des affaires et dans le domaine militaire est attribué à l’existence de préjugés sexistes au moment du recrutement.

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici