DIEU A-T-IL SA PLACE EN EUROPE ? Le débat est loin d'être clos. Le 6 février 2003, quelques jours avant le colloque " Dieu et l'Europe ", le projet de traité " établissant une constitution " publié par la Convention sur l'Avenir de l'Europe ne faisait aucune mention à Dieu, source suprême de la dignité humaine, ni aux droits des Églises et des communautés religieuses.
La version finale du projet de traité publiée le 20 juin a maintenu cette omission volontaire, même si le respect des relations Églises-États a été reconnu. Mais les chefs d'État et de gouvernement doivent désormais se prononcer. Les négociations seront longues. La reconnaissance du patrimoine religieux, spécialement chrétien, peut paraître secondaire au regard des formidables enjeux que constitue le partage du pouvoir au sein d'une Union européenne de vingt-cinq États membres. Ce n'est pourtant pas si sûr. Le " détail " pourrait bien se révéler pierre d'achoppement. Après les gouvernements, se seront aux peuples et aux parlementaires nationaux de se prononcer. Les interventions du colloque du 3 avril apportent un éclairage inédit aux enjeux réels d'un débat qui ne fait que commencer. Philippe de Saint-Germain, 15 septembre 2003. Onze parlementaires européens sont à l'origine du colloque " Dieu et l'Europe " : Paolo Bartolozzi (Italie), Concepcio Ferrer (Espagne), Francesco Fiori (Italie), Marie-Thérèse Hermange (France), Giorgio Lisi (Italie), Maria Martens (Pays-Bas), Mario Mauro (Italie), Elizabeth Montfort (France), Adriana Poli Bortone (Italie), José Ribeiro e Castro (Portugal), Dana Scallon (Irlande). L'organisatin du colloque a été assurée par la Fondation de Service politique (Paris, Bruxelles) et la Convention des chrétiens pour l'Europe (Barcelone, Paris, Rome, Varsovie).
DIEU A-T-IL SA PLACE EN EUROPE ? Le débat est loin d'être clos. Le 6 février 2003, quelques jours avant le colloque " Dieu et l'Europe ", le projet de traité " établissant une constitution " publié par la Convention sur l'Avenir de l'Europe ne faisait aucune mention à Dieu, source suprême de la dignité humaine, ni aux droits des Églises et des communautés religieuses. La version finale du projet de traité publiée le 20 juin a maintenu cette omission volontaire, même si le respect des relations Églises-États a été reconnu. Mais les chefs d'État et de gouvernement doivent désormais se prononcer. Les négociations seront longues. La reconnaissance du patrimoine religieux, spécialement chrétien, peut paraître secondaire au regard des formidables enjeux que constitue le partage du pouvoir au sein d'une Union européenne de vingt-cinq États membres. Ce n'est pourtant pas si sûr. Le " détail " pourrait bien se révéler pierre d'achoppement. Après les gouvernements, se seront aux peuples et aux parlementaires nationaux de se prononcer. Les interventions du colloque du 3 avril apportent un éclairage inédit aux enjeux réels d'un débat qui ne fait que commencer.
Revue : DIEU a-t-il sa place EN EUROPE ?
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