Source [L'Opinion] Agnès Buzyn change de vie professionnelle. Elle entre au cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé pour s’occuper des affaires multilatérales. Comment l’ex-ministre, l’ancienne candidate, a-t-elle vécu cette année de crise ?
Matinée du lundi 4 janvier 2021. Agnès Buzyn est en route pour Genève et son nouveau job : elle va s’occuper des affaires multilatérales au sein du cabinet du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. L’Ethiopien est entré en fonction en 2017 et a noué des liens avec la Française. Aujourd’hui, elle devient son ambassadeur auprès du G7, de l’ONU ou de la Fondation Bill Gates.
Dans un roman de gare, l’on écrirait qu’une nouvelle page s’ouvre pour elle. Dans la vie telle qu’elle est, on peut dire qu’une période douloureuse se ferme. Celle d’un combat entre Docteur Agnès, hématologue devenue ministre du fait de sa brillante carrière scientifique, et Madame Buzyn, fascinée par la politique qu’elle veut confondre avec le service de l’intérêt général.
Très vite, alors qu’elle occupe le large ministère des Solidarités et de la Santé, alors qu’elle est chargée de plusieurs réformes emblématiques du quinquennat (remboursement des soins à 100 %, stratégie de lutte contre la pauvreté, retraites, PMA pour toutes), elle veut sanctifier cet engagement par l’onction du suffrage universel.
Pour les élections européennes de mai 2019 ? Lors d’un rendez-vous avec Emmanuel Macron, elle pèse le pour et le contre. Pour elle, ce n’est pas le bon moment, elle veut poursuivre ses réformes. Ce n’est pas le bon mandat, non plus : elle n’a pas envie d’être comparée en permanence à Simone Veil. Elle a épousé son fils, pas son parcours.
Le 14 février 2020, c’est le jour de la Saint-Valentin. C’est aussi celui où Benjamin Griveaux abandonne sa candidature à la mairie de Paris. Depuis 36 heures, une vidéo de lui, pas spécialement destinée aux enfants, circule. 36 heures, c’est une éternité pour ce genre de choses, mais ni docteur Agnès, ni Madame Buzyn n’en ont eu connaissance.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Le seul moyen de sortir de la crise : créer de...
- Article 1er de la Constitution à la sauce écolo
- Les Gafam : menace pour la pérennité des Etats
- Soutien de l'Elysée à Eric Dupond-Moretti
- La tribune de 45 députés LR sur la France privé...
- Décolonialisme à l’université : la droite saisi...
- Martine Wonner (LREM): «Je m’interroge sur la c...
- Fessenheim: la fermeture d’une réussite française
- Les investissements d’avenir, plus difficiles à...
- «Etat profond», cette étonnante expression util...