Sept associations demandent l’annulation du programme EVARS

Source [Aleteia] : Sept associations et 300 parents ont déposé le 21 février un recours devant le Conseil d’État demandant l’annulation du programme d’éducation à la sexualité (EVARS). Selon le directeur de projet de Juristes pour l’Enfance, Matthieu le Tourneur, ce programme "viole un certain nombre de principes et de droits présents dans des textes de lois nationaux et internationaux".

 

Bien que publié au Bulletin Officiel, le très controversé programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) n'est pas encore sûr de franchir les portes des salles de classe à la rentrée prochaine. Il est en effet estimé illégal, et ce à plusieurs égards, par sept associations spécialisées dans la protection de la famille et de l’enfance ainsi que par 300 parents d’élèves qui viennent d'exercer un recours devant le Conseil d’État. Ils demandent l’annulation du programme tel qu’il a été publié le 6 février 2025 par le ministère de l’Éducation nationale. Deux requêtes, l’une au fond et l’autre en référé, ont été déposées le 21 février par Juristes pour l’Enfance, SOS Éducation, Le Syndicat de la Famille, les Mamans Louves, Au Cœur de l’humain, Enfance et Compagnie, Famille et Liberté et 300 parents. "La requête en référé demande la suspension de l’arrêté, afin que le programme ne puisse pas être mis en application à la rentrée, et la requête au fond demande son annulation", précise Matthieu le Tourneur, juriste et directeur de projet de Juristes pour l’Enfance. "Nous ne nous opposons pas sur tous les points, mais voulons montrer en quoi le programme, tel qu’il est rédigé actuellement, viole un certain nombre de principes et de droits acquis présents dans des textes de lois nationaux et internationaux tels que le Code civil, le Code de l’Éducation, le Code de la santé publique, le Code pénal, mais aussi la Déclaration universelle des droits de l'Homme, la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, etc…"

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