Source [Polémia] : Emmanuel Macron gesticule et tempête tous azimuts sous l’œil complaisant de nos médias. Il fait tout pour avoir sa guerre, comme ses prédécesseurs. Il rêve de jouer à son tour au chef de guerre, lui qui adore se déguiser[1]. Chirac avait guerroyé contre la Serbie[2], Sarkozy contre la Libye et Hollande s’était embourbé en Syrie. Alors Emmanuel se démène comme un diable – dans tous les sens du terme – pour envoyer des troupes en Ukraine et pas seulement des matériels. Mais il ne brasse que du vent, pas de la poudre. Macron, c‘est le théâtre aux armées permanent.
L’Ukraine pour masquer le désastre macronien
Pour la macronie en déroute sur tous les fronts, la perspective d’un engagement militaire français là-bas, si possible bien sanglant, lui offrirait un répit bienvenu. La guerre a toujours été en effet le recours des pouvoirs vacillants.
On imagine déjà la dramatisation politico-médiatique qui s’ensuivrait, l’appel à l’union nationale, la censure des oppositions accusées de « faire le jeu de Poutine », l’emprunt obligatoire pour « financer nos armées » et peut-être la suspension de l’élection présidentielle, comme en Ukraine : donc un troisième mandat de fait pour Emmanuel Macron. Et il y a tout lieu de penser qu’il obtiendrait une majorité parlementaire pour cela !
Les déclarations belliqueuses du président français constituent, dans l’immédiat en tout cas, un précieux dérivatif pour la débâcle annoncée de sa liste aux élections européennes du 9 juin.
- Un roman porno au prix Goncourt des lycéens 2024 ?
- Michel Barnier Premier ministre : le RN au cent...
- Moi et le chaos : Macron à la manœuvre
- Pourquoi l’oligarchie s’attaque à la liberté d’...
- De la déclaration des droits de l’homme à la dé...
- La famille française de souche, voilà l’ennemi
- Transmania : le projet politique du transsexual...
- Des journalistes de BFM appellent à la grève co...
- Matisse tué par un Afghan : les manipulations p...
- Le Conseil constitutionnel empêche tout référen...