Source [Valeurs actuelles] Les vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur italiens, Luigi Di Maio et Matteo Salvini, ont apporté leur soutien au mouvement des “gilets jaunes”.
Opposants de longue date à Emmanuel Macron, Luigi Di Maio et Matteo Salvini ne se sont pas privés d’envoyer une pique au chef de l’Etat français, et de soutenir les « gilets jaunes », rapporte franceinfo.
« Je soutiens les citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple », a notamment déclaré Matteo Salvini. Celui qui cumule la place de vice-Premier ministre, de ministre de l’Intérieur et de patron de la Ligue a toutefois tenu à condamner avec une « totale fermeté » les violences qui ont une nouvelle fois émaillé la manifestation du samedi 5 janvier. L’autre vice-Premier ministre, Luigi Di Maio, a abondé dans le sens de son collègue : « ‘Gilets jaunes’, ne faiblissez pas ! », a-t-il notamment écrit sur le blog du Mouvement Cinq Etoiles (M5S), dont il est le leader, avant de condamner, lui aussi, les violences.
Par ailleurs, Di Maio a fait une offre aux manifestants français : il est prêt à apporter l’aide de son mouvement aux « gilets jaunes », en leur proposant notamment sa plate-forme internet pour « organiser des évènements sur le territoire » ou encore « choisir des candidats » et « définir le programme électoral », via son système de vote. Nommée « Rousseau », la plate-forme interactive du mouvement permet à tout inscrit au M5S de participer à l’élaboration des programmes, à la rédaction des lois, mais aussi au choix des candidats pour les élections locales ou nationales. Par exemple, la maire de Rome, Virgina Raggi, avait remporté l’élection municipale en 2016 après avoir été sélectionnée via la plate-forme par les militants, lors d’une « finale » réunissant une dizaine de candidats.
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