Source [Marianne] :
Après l'annonce des résultats du premier tour le dimanche 30 juin, quelques milliers de Français ont convergé vers ce lieu hautement symbolique, également hypercentre de la bourgeoisie parisienne de gauche, où le Nouveau Front populaire avait choisi de tenir sa soirée électorale.
Quelques lettres rougeoient dans la nuit parisienne : Wall Street English. Un fumigène craqué place de la République éclaire la devanture de la boîte spécialisée dans les formations en globish. Ce dimanche 30 juin, alors que, depuis la tribune, Olivier Besancenot renvoie la foule chez elle au cri de « ¡ No pasarán ! », nous aurions bien besoin de quelques cours de langues.
« El pueblo unido jamas sera vencido », « Siamo tutti antifascisti », « Bella ciao » : pour dire l’émotion suscitée par le score du Rassemblement national aux élections législatives , c’est tout le folklore internationaliste de l’antifascisme qu’on convoque au carrefour des 3ème, 10ème et 11ème arrondissements de la capitale, où le Nouveau Front populaire a choisi de tenir sa soirée électorale . Alors que de lointains souvenirs du 1er mai 2002 et de son million de manifestants bigarrés nous reviennent en mémoire, un constat s’impose hélas devant l’uniformité de la troupe : ce soir plus que jamais, la gauche urbaine ne parle qu’à elle-même.
- "La tonne de carbone doit devenir une nouvelle...
- Olivier, ex-préparateur physique dans le foot :...
- Présidence de commission, vice-présidence de l'...
- Moldavie : quand les expats installés dans l'Un...
- "Moi qui ai sauvé la Grèce" : quand François Ho...
- Hausses d’impôts : les classes populaires et mo...
- Fin de vie : "Les aidants sont trop longtemps r...
- Israël : face à la pénurie de soldats, l'armée...
- SNCF vs. Saint-Gobain : qui abuse le plus du "f...
- En Suède, finis les écrans avant l’âge de deux...