Source [Atlantico] : Nombre d'entre elles dépendent des oiseaux et des mammifères frugivores pour disséminer leurs graines. Mais on peut se demander si ces animaux, dont beaucoup sont eux-mêmes en difficulté, peuvent disperser les graines suffisamment loin et rapidement pour suivre le rythme du changement du climat.
Haldre Rogers est entrée en écologie par le biais d'une calamité d'origine humaine que les scientifiques appellent par euphémisme "expérience accidentelle".
En 2002, elle a accepté un poste sur l'île pacifique de Guam et les îles Mariannes voisines pour étudier les serpents bruns envahissants qui ont été introduits à Guam, probablement à partir d'un cargo, peu après la Seconde Guerre mondiale. Au cours des décennies qui ont suivi, ces grands serpents ont prospéré et de nombreux animaux indigènes ont été anéantis.
La tâche initiale de Mme Rogers consistait à suivre les observations signalées sur les îles voisines. Ce travail, dit-elle, "m'a donné beaucoup de temps pour fixer les arbres et essayer d'y voir des serpents. Je me suis alors rendu compte qu'il y avait des différences entre les forêts de Guam et celles des autres îles".
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