Source [Causeur] Les dérives dénoncées par Frédérique Vidal ne sont qu’un élément d’une stratégie plus globale.
«Moi je pense que l’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble, et que l’université n’est pas imperméable, l’université faisant partie de la société», a déclaré Frédérique Vidal sur CNews. En effet, les dérives militantes dénoncées par la ministre dans l’enseignement ou la recherche ne sont qu’un élément d’une stratégie plus globale inquiétante pour le modèle français. L’analyse de Renée Fregosi.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche manifestait il y a peu sa prise de conscience d’un phénomène inquiétant. « L’islamo-gauchisme gangrène la société dans son ensemble et l’université n’est pas imperméable » disait-elle dans une interview télévisée. Depuis, la polémique enfle et la confusion s’accroît.
La situation est complexe en effet et l’intervention de Madame Vidal, même si elle est bienvenue, ajoute un peu de difficulté à sa bonne compréhension.
Il s’agit d’abord de bien définir l’islamo-gauchisme dont certains de ses tenants dénient l’existence même. Ensuite, il convient de resituer ce phénomène politique dans son contexte idéologique plus vaste, où s’articulent divers discours et mouvements jouant sur différents registres convergents. Par ailleurs, il faut souligner le fait que l’Université et la Recherche ne constituent qu’un des champs d’action de ces groupes militants. Enfin, signalons que le niveau de pénétration de toutes ces idéologies dans le monde universitaire varie selon les disciplines et les établissements.
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