Source [Boulevard Voltaire] : La résistance au délire wokiste s’organise.
Comme nous l'annoncions le 27 mars, le député RN Roger Chudeau, ancien inspecteur général de l’Education nationale, ancien conseiller éducation de Français Fillon Premier ministre (2007-2012) et ex-conseiller au sein des cabinets de Gilles de Robien, ministre de l'Éducation nationale, a lancé officiellement ce 12 avril dans les locaux de l’Assemblée une nouvelle association parlementaire, l’Association contre le wokisme. A ses côtés, le conseiller spécial de Marine Le Pen Philippe Olivier et de la députée européenne Patricia Chagnon (groupe Identité et démocratie). Cette structure qui se veut « transnationale et transpartisane » rassemblera une quarantaine de députés en cours de mandat ou honoraires, français et européens, ainsi que des sénateurs. Objectif : « lutter par tous les moyens contre l’entreprise de déconstruction wokiste », explique le député Chudeau. Il a pris dans la foulée la présidence de cette structure… qui a du pain sur la planche.
Elle s’opposera résolument aux réunions interdites aux Blancs, aux réunions genrées interdites aux hommes. Elle se penchera sur les transgenres dans le sport, sur la médecine face aux demandes de changements de sexes, sur la « propagande » LGBT à l’école, sur l’écriture inclusive ou encore sur les délires de l’administration française. « L’Agence pour l’emploi demande ainsi aux hommes s’ils sont enceint(e) ! », relève Roger Chudeau qui veut encore « sanctuariser l’école et cesser d’y faire entrer toutes les problématiques sociétales qui divisent la société ». Il cite l’exemple, déjà mentionné par BV, du Lexique trans du Planning familial qui refuse la distinction entre mâle et femelle au sein de l’espèce humaine et indique que « le sexe est un construit social. Un pénis est un pénis, pas un organe sexuel mâle »… On se pince. L'explication est toujours en ligne ! La nouvelle association interpellera le gouvernement sur sa complaisance vis-à-vis du wokisme, sur les universités sous emprise wokiste et s’attachera à se faire entendre des médias.
« Une entreprise de subversion à tous les niveaux »
Indispensable. Car, selon Philippe Olivier, le wokisme s’engage « sur le terrain politique avec une entreprise de subversion à tous les niveaux ». La réponse doit donc être notamment politique : elle passera notamment par des lois. Pour l’instant, sur la quarantaine de membres fondateurs, les élus hors-RN sont peu nombreux et politiquement proches. Ont adhéré Nicolas Dupont-Aignan et Véronique Besse (député de la Vendée) et les sénateurs Sébastien Meurant et Stéphane Ravier, de Reconquête. Mais les créateurs espèrent rassembler peu à peu au-delà.
La future association a ainsi expédié un courrier à tous les élus, sauf aux députés LFI et Verts, a priori réfractaires. Car l’opposition aux extravagances wokistes est partagée au-delà du RN. En 2020, le ministre de l’Education nationale d’Emmanuel Macron Jean-Michel Blanquer avait déjà organisé un colloque rassemblant des universitaires de haut niveau pour lutter contre cette dérive. Avec la nomination de Pap Ndiaye au même poste, Macron a une fois de plus accompli un de ces têtes à queue idéologiques dont il a le secret.
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