Source [Le Figaro] : Il existe «une voie» vers une aide active à mourir, mais «à certaines conditions strictes», a estimé mardi le Comité national consultatif d'éthique.
Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) ouvre la voie au suicide assisté. Alors qu'Emmanuel Macron veut avancer dès le début de son mandat sur cette réforme sociétale hautement sensible, l'instance considère «qu'il existe une voie pour une application éthique de l'aide active à mourir», dans un nouvel avis rendu public mardi 13 septembre. Dans la foulée, le président de la République a annoncé le lancement d'une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d'un possible nouveau «cadre légal» d'ici la fin 2023.
Pour le CCNE, qui s'est autosaisi du sujet en juin 2021, il s'agit bien de donner un cadre, des «repères éthiques» en cas d'une nouvelle loi qui dépénalise une aide active à mourir. Reste que cet avis constitue une rupture avec la «troisième voie» choisie par la France sur la fin de vie, actuellement, encadré par la loi Claeys-Leonetti.
Adopté en 2016, ce texte interdit l'euthanasie et le suicide assisté mais a institué un droit à «dormir avant de mourir pour ne pas…
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