Source [Causeur] : Ceux qui parlent encore de la pandémie y trouvent un prétexte pour critiquer le pouvoir excessif de l’État. Mais, il faut aussi regarder au niveau supérieur, analyse Jeremy Stubbs.
Vous vous souvenez de la pandémie ? C’était l’époque où on nous disait que tout serait différent : on travaillerait chez nous la plupart du temps ; les magasins disparaîtraient au profit de la vente en ligne ; et on voyagerait si peu désormais que le réchauffement climatique serait bridé… Oui, c’est bien oublié, tout ça.
Les États-Unis ont décrété la fin de l’état d’urgence induit par la pandémie le 10 avril, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait de même le 5 mai. Ces mesures ont été accueillies, non pas avec un grand soulagement, mais dans une indifférence générale.
2020 = 1984 ?
Ceux qui parlent encore de la pandémie y trouvent un prétexte pour critiquer le pouvoir excessif de l’État. Certes, en Europe, en Amérique et ailleurs, nos États se sont arrogé des pouvoirs spéciaux sans rencontrer trop d’obstacles, et cela peut inquiéter. Certes, toutes les décisions prises n’ont pas été forcément les meilleures.
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