Source [Le Figaro] : Le garde des Sceaux a reconnu avoir «eu tort» de s'emporter en marge de l'examen d'une proposition de loi de Renaissance sur l'instauration d'une peine d'inéligibilité en cas de violences conjugales.
Pas besoin de débattre des retraites pour que le chaos règne à l'Assemblée. Alors que les députés examinaient une proposition de loi Renaissance sur l'instauration d'une peine d'inéligibilité en cas de violences conjugales, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, s'est emporté, adressant deux bras d'honneur au président du groupe LR Olivier Marleix. «Je regrette ce geste (...). C'est le geste de quelqu'un qui, peut-être, a eu tort de réagir comme il a réagi à une accusation qu'il n'estime pas fondée, et ce depuis deux ans et demi», a-t-il expliqué, après plusieurs suspensions de séance. «Je suis profondément affecté par ce moment que je suis amené à vivre. Je redis ici avec beaucoup de force que je n'ai pas voulu viser le président Marleix, mais si mon geste a été mal interprété, je lui présente mes excuses, ainsi qu'à toute la représentation nationale», a-t-il ajouté.
Initialement à la tribune pour déterminer la position de son groupe sur le texte macroniste, le patron des députés de droite venait d'évoquer la situation judiciaire du garde des Sceaux. «Votre majorité aurait gagné à s'offrir une séance d'introspection sur le thème de “celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre”. (...) Je vous rafraîchis la mémoire», avait-il lancé. Avant de rappeler la «mise en examen pour prise illégale d'intérêts» du locataire de la Chancellerie. Ce que n'a pas supporté l'intéressé, y voyant en substance un «bras d'honneur fait à la présomption d'innocence» - joignant le geste à la parole pour appuyer son propos. Emmenés par le député LR Patrick Hetzel, les élus des Républicains ont alors réclamé et obtenu plusieurs suspensions de séance, regrettant «quelque chose d'assez inqualifiable.» Le tout, sur fond de protestations et de huées dans leurs rangs, ainsi que sur les bancs de la gauche.
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