Source [Ouest France] Le gouvernement, qui a promis que la dette ne dépasserait pas les 100% du PIB, a prévu de ramener ce ratio à 96,8% d’ici 2022. Pourtant, la dette publique a augmenté au premier trimestre, s’inquiète la Cour des Comptes.
La dette publique de la France s’est établie à 2 358,9 milliards d’euros à la fin du premier trimestre, atteignant 99,6% du PIB, en hausse par rapport au trimestre précédent, a annoncé vendredi l’Insee dans un communiqué.
Rapportée à la richesse nationale, la dette de l’ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s’est accrue de 43,6 milliards par rapport à fin 2018, quand elle représentait 98,4% du PIB (2.315 milliards d’euros).
Le ratio de dette publique, qui intègre les comptes de l’Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale, est supérieur à ce stade à l’objectif que s’est fixé le gouvernement pour la fin de l’année 2019, à savoir 98,9% du PIB.
D’après l’Insee, cette évolution s’explique par la contribution des comptes de l’État à la dette, qui a augmenté de 42 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année.
"Cette hausse provient pour l’essentiel de la dette négociable à long terme (+46,4 milliards d’euros)", et de la contribution des organismes divers d’administration centrale (Odac) à la dette, en augmentation de 1,6 milliard, "presque exclusivement du fait de SNCF Réseau", précise l’organisme public.
La contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul), de son côté, a progressé de 1,2 milliard, en raison d’une hausse de l’endettement des régions (+0,5 milliard) et de la Société du Grand Paris (+2,2 milliard).
Mais cette hausse a été compensée par la contribution à la dette des administrations de sécurité sociale (Asso), qui a diminué de 1,2 milliard, "notamment du fait de l’Acoss et de la Cnaf (Agence centrale des organismes de sécurité sociale et Caisse nationale des allocations familiales, ndlr)".
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