Source [Emmanuel de Gestas] Depuis qu’il est entré en campagne pour les élections régionales en Occitanie, le candidat du RN Jean-Paul Garraud est l’objet d’attaques nourries de la part de ses adversaires.
La dernière en date vient du député LR du Lot Aurélien Pradié. Le candidat de la droite dite républicaine n’a rien trouvé de mieux que d’accuser l’ex-magistrat de « sombrer dans l’insulte et l’agression physique » lors d’un débat les opposant sur France 3. Contacté, le directeur de campagne de M. Garraud, Gabriel Robin, dément formellement ces allégations. Notamment que le verbatim de l’altercation rapporté par Le Parisien lui prête un rude « Toi tu vas te calmer » à l’encontre de M. Pradié, ce qui ne manque pas de sel lorsqu’on connait la personnalité de M. Robin, plutôt porté sur le voussoiement et une jovialité toute méridionale.
Quelques jours plus tôt, c’est la gauche de Carole Delga, la présidente socialiste sortante, qui montrait son visage sectaire et intolérant. Jean-Paul Garraud a souhaité rendre hommage à son aïeul, Henri Dulion, ancien maire du village de Martres-Tolosane et constructeur du monument aux morts de la commune. Une scène surréaliste s’en est ensuivie : des élus de gauche empêchant physiquement un collègue de rendre hommage à … son arrière-grand-père !
Evidemment, aucune condamnation de Carole Delga.
Gauche sectaire et petite droite molle semblent, anticipant par là le front soit disant républicain du second tour, s’être passé le mot pour tenter de freiner Jean-Paul Garraud.
Il faut dire que le député européen a de quoi les inquiéter : politique aguerri, magistrat chevronné, l’homme est par ailleurs reconnu pour sa grande courtoisie autant que son professionnalisme. Loin, bien loin de l’image de nervis excité que tentent désespérément de lui coller tel un boulet ses adversaires.
Car l’impensable pourrait bien devenir réalité en juin prochain : fort de la bonne gestion des communes estampillées RN d’Occitanie, comme Beaucaire, Perpignan, ou Moissac, sans même évoquer Béziers, Jean-Paul Garraud semble en mesure de rafler la mise, et de devenir, qui sait, le premier président d’une région Rassemblement national.
A moins que gauche et droite castor apprécient réitérer encore et encore l’exercice grotesque et ringard de l’antifascisme de théâtre, pour se donner bonne conscience ?
L’hypothèse reste crédible.
Une chose est sure : Aurélien Pradié serait bien inspiré de méditer le sort de son prédécesseur, parti aussi vite qu’arrivé, et battu, de la Région.
La défense de la République n’est pas un gadget électoral pour minus en manque d’idées.
Elle s’incarne dans des propositions fortes et crédibles.
C’est peut-être bien ce que ses adversaires ont à craindre de Jean-Paul Garraud.
Emmanuel de Gestas