Source [L'Opinion] À 81 ans, dirigeant le pays depuis 1999, le président algérien va briguer un cinquième mandat. Il est « maintenu en vie artificiellement », selon l’ancien directeur de la DGSE
La nouvelle semble absurde et ridicule, mais elle ne l’est pas. Abdelaziz Bouteflika est candidat à sa réélection à la tête de la République algérienne et devrait se représenter en avril 2019, lors de la prochaine élection présidentielle, selon une déclaration faite dimanche 28 octobre par Djamel Ould Abbas, le secrétaire général du FLN, note Le Monde.
L’actuel chef de l’Etat algérien dirige le pays depuis 1999 et est diminué depuis un accident vasculaire cérébral qui a eu lieu en avril 2013. « Le président Bouteflika, avec tout le respect que j’éprouve pour lui, est maintenu en vie artificiellement », expliquait Bernard Bajolet dans Le Figaro.
Un pays paralysé. L’ancien directeur de la DGSE avait par la suite évoqué « la momification du pouvoir algérien » qui permet à « certains groupes de se maintenir au pouvoir et de continuer à s’enrichir ». La faiblesse de Bouteflika ayant possiblement renforcé la fragmentation des centres de décisions (armée, régions, communautés religieuses), ce qui entrave aussi le corps social (corruption, prébendes).
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