Quel est le point commun entre Jean-Luc Mélenchon, Manuel Valls, Jean-Luc Roméro, Jean-Vincent Placé, Nathalie Kosciusko-Morizet ou encore le journal l’Humanité ? Tous, sans exception, ont condamné la décision de la RATP de retirer la mention « au profit des chrétiens d’Orient » des affiches en faveur d’un concert du groupe « Les prêtres ».

La mobilisation a finalement payé. En ce week-end de Pâques, les réseaux catholiques ont haussé le ton et fait basculer l’ensemble de la classe politique dans le soutien aux chrétiens d’Orient. Mgr Di Falco, Mgr Gollnisch et l’abbé Grosjean ont été en première ligne de cette mobilisation, portés et soutenus par un grand nombre d’internautes choqués par une telle décision.

La RATP a fait marche arrière. Dans un communiqué, elle explique que, « dans un souci d’apaisement », elle « a décidé d'offrir la possibilité de procéder à une nouvelle campagne d'affichage en mentionnant qu'elle est faite au profit de l'association L'Œuvre d'Orient ». Il ne s’agit pas d’une remise en question du fondement de sa décision, mais simplement de sa suppression. La recherche de la vérité et de la justice ne semble pas préoccuper le PDG de la régie nationale, Pierre Mongin, outre-mesure.

Quand on sait que la règle de ses services est de « rester neutres dans un conflit extérieur », autrement dit de ne pas choisir entre un génocideur et ses victimes, il y a de quoi s’inquiéter.

Mgr Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient à qui sont destinés les bénéfices du concert, a appelé sur I-télé à « clarifier les règles » de la laïcité. Afin que de telles polémiques – jugées « stériles » par Manuel Valls – ne se reproduisent plus.

 

François de Lens

 

 

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