
Source [Le Salon Beige] : Le président du Costa Rica, Rodrigo Chaves, a envisagé la possibilité de se retirer de la Cour interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) si celle-ci impose de modifier la législation nationale sur l’avortement.
Cette année, les Nations unies ont exhorté le Costa Rica à dépénaliser l’avortement. Pour Tlaleng Mofokeng, rapporteur spécial sur le droit à la santé physique et mentale, les restrictions légales existantes sont « incompatibles avec les normes internationales en matière de droits de l’homme et les protocoles cliniques ». Selon elle, il s’agit de « discrimination fondée sur le genre ».
La prise de position du président Chaves a eu lieu dans le cadre de l’affaire en cours contre le Salvador :
« Si la Cour interaméricaine des droits de l’homme rendait une ordonnance relative à l’avortement, le Costa Rica n’aurait d’autre choix que de se retirer du traité ».
« Une société civilisée protège la vie des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées et, surtout, les enfants à naître ». « La seule exception est lorsque la vie de la mère est en danger ».
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