Nos coups de coeur
11 juin 2000, Andrea Santoro rejoint la Turquie. Il a soixante ans, il est prêtre du diocèse de Rome, il vient en témoin de l'Amour. 5 février 2006, il est assassiné dans son église à Trabzon.
Entre ces deux dates, il adresse des lettres à ses amis de l'association "Fenêtre pour le Moyen-Orient". Ces lettres sont ici rassemblées dans leur version intégrale.
Le lecteur va découvrir une personnalité exceptionnelle par son intelligence, sa foi inébranlable, sa lucidité. Poursuivi, inquiété, mais aussi témoin de multiples fioretti, Andrea Santoro avait envisagé sa fin violente comme une possibilité.
Sacrifice inutile ? Naïveté ? Non, si l'on en croit le pape Benoît XVI : "Que le Seigneur [...] fasse en sorte que le sacrifice de sa vie contribue à la cause du dialogue entre les religions et de la paix entre les peuples."
Et le cardinal Ruini, vicaire de Rome, déclarera publiquement : "Nous respecterons pleinement, dans le procès de béatification et de canonisation que j'ai l'intention d'ouvrir, toutes les lois et les délais de l'Eglise, mais dès à présent, je suis intimement persuadé que le sacrifice du père Andrea recèle tous les éléments constitutifs du martyre chrétien."
Un témoignage de foi jusqu'au don de soi. Une pièce essentielle pour tous ceux qui s'interrogent sur les relations entre christianisme et islam.