En ce début d’Avent, l’équipe de Liberté politique et Stop au porno a eu l’opportunité et l’honneur de pouvoir accompagner un groupe de plus de 200 entrepreneurs chrétiens français venus en voyage à Rome.
Accompagné par quatre évêques, dont Monseigneur Rey, évêque de Toulon, ce fut un voyage placé sous le signe de la prière et de la prise de conscience, de la part d’une communauté chrétienne soucieuse de mettre au service de sa foi ses réussites entrepreneuriales. Les discussions et échanges se sont multipliés entre les participants : il en est ressorti une envie largement partagée de se serrer les coudes face aux tensions croissantes en France et en Europe.
Le moment le plus attendu du voyage fut une rencontre organisée avec le pape François. En effet, le groupe a pu bénéficier d’une audience privée avec le Saint Père, au cours de laquelle ce dernier a salué la démarche des organisateurs, des dirigeants d’entreprises dynamiques, souvent jeunes, et soucieux de donner une profondeur et des valeurs à leurs accomplissements matériels, dans un monde qui offre, chaque jour, mille et une occasions de contradictions et de « conflits de conscience » - ce sont les mots du Saint-Père - pour ceux qui veulent « réussir ».
A la faveur d’une belle organisation, chacun a pu développer un échange personnel avec le pape François. Notre délégué général a pu expliquer au Saint-Père que nous menions un combat frontal contre le fléau de la pornographie. Quel est ce combat, pourquoi nous sommes engagés dans celui-ci, quelle est notre structure, autant d’éléments précis qui ont pu être communiqués au Saint-Père. Sa réponse fut claire. Au sourire, particulièrement d’occasion en ces circonstances, ont succédé un visage et un silence traduisant sa réelle préoccupation. Il nous a ensuite exprimé de vifs encouragements, une exhortation à « travailler très fort sur ce sujet » car la pornographie est « en train de détruire les enfants ».
Nous avons reçu là une magnifique preuve de soutien pour poursuivre notre lutte dans la voie semée d’embûches que nous avons choisie, et avons pu mesurer l’attachement du pape à ceux qui font bouger les lignes, qui se battent tous azimuts, même si ses méthodes peuvent parfois sembler déroutantes. Après l’échéance de la 3ème édition de la Nuit du Bien commun, ce déplacement dans la ville-mère de l’Église était une excellente occasion pour continuer de convaincre et persuader les donateurs – car de nombreux participants au voyage étaient présents au Théâtre Mogador – de l’urgence de la cause, et du soutien qu’elle reçoit en plus haut lieu.
Constance Prazel