A en croire le concert général des nations et des media autorisés, c’est désormais chose faite, Joe Biden est le 46e président des Etats-Unis. « La défaite confirmée par les résultats », « Game over pour Donald Trump » : la presse rivalise d’ingéniosité pour nous expliquer que c’est fini.
Au cours du week-end, nous avons assisté à des scènes proprement surréalistes. Alors même qu’AUCUN des cinquante Etats américains n’a encore certifié ses résultats – une procédure administrative obligatoire dans le scrutin des présidentielles américaines – tout un aréopage de journalistes et de chefs d’Etat ont décidé, sous leur bonnet, de considérer que l’élection de Joe Biden était acquise. Emmanuel Macron, bien sûr, était de la partie. Une servilité qui ne saurait nous étonner.
Une assertion apparemment indubitable et incontestable, ayant reçu tous les tampons de l’honorabilité et de la respectabilité… qui relève purement et simplement du coup d’Etat politique et médiatique, pour ne pas dire de la mystification. Xi Jinping et Vladimir Poutine, excusez du peu – il ne s’agit que de deux pays parmi les plus puissants de la planète – se sont pour leur part prudemment abstenus de ce concert de louanges frelatées, et ils ont bien raison.
L’issue est extrêmement difficile à prévoir, et nous ne saurions vendre la peau de l’ours – ou de l’âne, ou de l’éléphant – avant de l’avoir tué. A l’heure où nous écrivons ces lignes, le comptage est encore en cours dans plusieurs Etats. Des actions en justice sont prévues compte tenu des affaires de fraude, des erreurs délibérées de comptage, des manipulations des votes par correspondance, qui éclatent les unes après les autres, comme en témoigne la liste assez impressionnante fournie par le Comité Trump France, en se basant notamment sur les échos concordants d’une multitude d’organes de presse locale. Même le média dominant et pro-démocrate CNN continue d’afficher des Etats en grisé ou en hachuré, n’étant attribués ni à l’un ni à l’autre camp, car les chiffres ne sont pas définitifs, ou font l’objet de contestations. Samedi, une manifestation d’envergure est prévue à Washington en soutien à Trump, et Rudy Giuliani, l’ancien maire de New-York, un avocat à la combativité à toute épreuve, annonce vouloir aller jusqu’au bout des recours judiciaires, notamment dans l’Etat stratégique et éminemment litigieux de la Pennsylvanie.
Ils sont bien nombreux à attendre frénétiquement le départ de Donald Trump. Mais rien n’est joué, et il reste encore plus d’un mois avant que les choses ne soient définitivement fixées : un temps que les Républicains et le président en place vont évidemment mettre à profit pour dénoncer avec énergie la gigantesque faillite démocratique qu’a représentée cette élection. Une inconnue : l’attitude des instances judiciaires, au niveau des Etats ou au niveau fédéral. Choisiront-elles l’apaisement, masque du renoncement, ou feront-elles leur travail en conscience pour permettre le triomphe du seul vote légal ? C’est ce qu’il faut espérer : les conséquences en sont trop importantes. Nous ne sommes pas des citoyens américains, il ne s’agit pas de notre élection, mais nous savons trop bien que le camp de la gauche, de notre gauche, est suspendu à ces résultats, à cet « encouragement » venu de l’ouest, pour redoubler d’ardeur dans son entreprise de déconstruction de nos valeurs.
En attendant, Emily Murphy, administratrice de la General Services Administration, refuse avec raison de signer la lettre autorisant l’équipe de Biden et Harris à accéder aux services de l’administration. Rien ne l’y oblige. La proclamation définitivement certifiée et officielle des résultats ne survient que le 6 Janvier. La transition officielle ne peut se faire qu’entre le 6 et le 20 janvier, et jusqu’à nouvel ordre, Donald Trump reste Président des Etats-Unis jusqu'au 20 Janvier à 12 heures. L’empressement du camp démocrate à s’emparer des clefs de la maison témoigne de leur volonté acharnée de détruire tout ce qui a été réalisé pendant le mandat Trump. Psychose sur le covid, hystérie climatique, cancel culture, allégeance aux organisations internationales corruptrices : les démocrates entendent déployer un surcroît de progressisme et de politiquement correct dont nous n’avons qu’une faible idée. Rien n’est joué, fort heureusement, et nombreux sont les gens bien informés à penser que, de semaine en semaine, la victoire de Donald pourrait apparaître de plus en plus probable…
François Billot de Lochner
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