La campagne des présidentielles américaines battant son plein, le candidat démocrate Joe Biden était récemment interrogé sur ce qu'il pensait de la politique étrangère américaine sous l'administration Trump. Je le cite : « Vous voyez bien ce qui se passe, a-t-il déploré, partout, de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde, et j’en passe, Trump s’accoquine avec tous les voyous de la planète.»
La Pologne et la Hongrie, des régimes totalitaires ? La Pologne et la Hongrie, des Etats voyous ? Les voyous de la planète ?
Une déclaration pareille aurait mérité un torrent de protestations, que l’on attend toujours. Car il faut être profondément stupide et pervers pour traiter de la sorte deux états souverains, répondant aux aspirations de leurs populations, et menant très intelligemment leur barque dans un contexte mondial délétère.
L’Union européenne s’est-elle manifestée ? C’eut été trop beau. La très dangereuse présidente de la Commission européenne s’est murée dans un silence absolu. Pourtant, la Pologne et la Hongrie sont des Etats-membres de l’Union : les attaquer de la sorte revient à attaquer l’Union, qui aurait dû tempêter. La tempête ne s’est pas levée.
Cette déclaration de papy Biden est intéressante à plus d’un titre. Pour celui-ci, un régime est totalitaire s’il agit en contradiction de la puissante pensée bidenique, qui se résume ainsi : déconstruire de fond en comble le monde chrétien occidental. La Hongrie et la Pologne, depuis de longues années, travaillent à maintenir la culture chrétienne qui a façonné leurs pays. Cela est un crime impardonnable pour la puissante pensée bidenique, qui classe donc ces deux pays du côté de l’URSS stalinienne ou de l’Allemagne nazie. Il fallait oser le faire, et Biden l’a fait. Le silence assourdissant de la Commission européenne sur cette affaire montre à quel point la puissante pensée bidenique imprègne l’esprit, s’ils en ont encore, des commissaires.
Sur un autre registre, Papy-gâteux oublie que ces deux pays de l’Est sont des alliés des Américains. Ils sont membres de l’OTAN, ont envoyé des troupes en Afghanistan et en Irak, et se livrent régulièrement à de coûteux investissements pour permettre la présence militaire américaine sur leur sol, en Pologne notamment. Ce qui pourrait justifier que ces deux pays soient traités avec un minimum d’égards. L’on est papy-goujat, ou l’on ne l’est pas !
En réalité, Biden et les démocrates ne rêvent que de tourner la page de l’épisode Donald, pour réactiver gaillardement le chantier de déconstruction retardé par ce dernier, en s’appuyant sur toutes les composantes écolo- gauchistes maniées de main de maître par la toute puissante LGBT, dont l’influence mondiale dictatoriale s’accroît de mois en mois. Pour ce faire, ils agitent frénétiquement des mots vides de sens : démocratie, pluralisme, altérité, la liste est sans fin, mais s’étouffent de fureur lorsque Trump nomme à la Cour suprême la talentueuse Amy Barrett, qui est à leur idéologie ce que Staline fut au bonheur des Russes…
Pour Biden et ses affidés, qui recouvrent toute la bien-pensance mondialiste incarnée notamment par les dirigeants de Facebook et de Twitter, le camp du mal est désormais symbolisé par les pays chrétiens, comme la Pologne ou la Hongrie par exemple. Biden pourrait-il devenir président des États-Unis ? Mon Dieu, quelle catastrophe ! Puisse Trump, l’anti-Biden, être réélu la semaine prochaine !
François Billot de Lochner
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