Si Macron a été élu par un tiers du corps électoral environ, il est manifestement détesté par une majorité de Français. Le mot « détesté » n’est pas trop fort, tant la haine qu’il accumule sur sa personne est palpable. D’où cette rage qui, aujourd’hui, anime tant de Français, profondément déprimés par sa réélection.
Puisque son bilan désastreux n’a pas fait partie des arguments de campagne de ses opposants, muselés par le système médiatique dominant, nous avons eu la surprise de découvrir, il y a peu, un président-candidat tout beau, tout neuf, qui allait démarrer sur les chapeaux de roue un quinquennat au cours duquel nous allions voir ce que nous allions voir. En réalité, nous avons vu : le premier quinquennat du président est absolument catastrophique, sur tous les plans. Et nous savons qu’à l’évidence, le prochain quinquennat du président sera absolument catastrophique, sur tous les plans.
Cela dit, le désespoir n’est pas permis, pour de multiples raisons. En voici quelques-unes. Qui aurait cru que Marine Le Pen puisse ébranler à ce point le système politico-médiatique ? Qui aurait cru en l’émergence d’un journaliste d’exception, capable de créer en quelques mois un parti d’exception ? Qui aurait cru qu’une jeunesse magnifique se lèverait pour essayer de sortir la France de sa destruction ? Qui aurait cru que tant d’idées considérées il y a quelques années comme impossible à défendre publiquement feraient désormais partie du débat public ? Qui aurait cru en l’émergence de télévisions alternatives au succès croissant, comme TV Liberté ou C News ?
Il ne faut donc en aucun cas céder au désespoir. Cinq ans sont vite passés : notre devoir est de continuer à résister au jour le jour sur tous les sujets, jusqu’à ce que nos idées triomphent. Cela devrait être le cas en 2027, tant il est certain que le bilan du système politico-médiatique aux commandes ne pourra être qu’accablant. Cela est sûr : nous n’avons pas dit notre dernier mot.
François Billot de Lochner
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