Il y a quelques semaines, 13 militaires d’élite périssaient au Mali au cours d’un accrochage avec des djihadistes. Tout a été dit et écrit sur ces hommes remarquables qui ont versé leur sang pour protéger notre pays. A l'occasion des voeux, François Billot de Lochner revient sur le parcours du capitaine Frison-Roche pour en tirer des leçons pour l'année qui s'ouvre.
Retrouvez ici l'édito vidéo paru sur TV Libertés :
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Version texte :
Il y a quelques semaines, 13 militaires d’élite périssaient au Mali au cours d’un accrochage avec des djihadistes. Tout a été dit et écrit sur ces hommes remarquables qui ont versé leur sang pour protéger notre pays. A l'aube de la nouvelle année, je voudrais porter un éclairage particulier sur le capitaine Frison-Roche, sur son épouse et sur sa famille. Cet éclairage se fonde notamment sur un poème écrit par le capitaine, et sur des entretiens accordés par son épouse à différents médias.
Il ressort de ces écrits et entretiens que les jeunes époux Frison-Roche font partie de ces personnalités d’exception dont émane une lumière bienfaisante, modèle de dignité, de grandeur et de profondeur.
Les jeunes époux, dont les pensées et les actions sont marquées du sceau d’une infinie pureté, chantent de façon sublime une ode à la famille dans ce qu’elle représente de plus grand, de plus beau, de plus essentiel, et chantent également une ode à la famille des familles, c’est-à-dire à leur patrie, à notre patrie, la France, à laquelle ils doivent tant, et à laquelle ils donnent tant en retour. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Ils chantent également une ode non moins sublime à la patrie céleste, finalité proclamée de leur vie. En cela, ils révèlent la cohérence extraordinaire de leur engagement au service du bien commun, service accepté sans la moindre compromission, quel qu’en soit le prix à payer à titre personnel. Plus que jamais, ils se rangent dans la catégorie des héros et des saints du XXIe siècle.
Je voudrais inaugurer cette nouvelle année en citant le capitaine et son épouse.
Tout d’abord le capitaine, dont voici une strophe de son poème, « Pour que vive la France » :
"Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond."
En complément de ce chant d’amour, voici ce que déclarait Marie, son épouse, en évoquant pour un grand journal leur première rencontre : « nous avions les mêmes désirs : fonder une famille, élever nos enfants dans la foi, s’aimer dans la joie comme dans les épreuves, et cela pour la vie. » Et elle rajoutait : « la foi est présente dans notre vie à tous les deux. Je sais qu’elle nous a accompagnés durant son absence et je n’ai aucun doute : elle continuera à nous unir à l’avenir ».
Tant de grandeur nous laisse sans voix. Ce jeune ménage Frison-Roche peut être, doit être une boussole pour chacun d’entre nous en 2020. Une boussole orientée vers la résistance dans l’espérance. Puisse cette boussole nous guider tout au long de l’année qui s'ouvre.
François Billot de Lochner
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