Le Sénat vient de rendre public, cette semaine, son rapport sur le désastre que représente la pornographie. Pour que le titre de ce rapport soit « l’Enfer du décor », il faut véritablement que le sujet abordé soit hautement dramatique, car il n’est pas dans l’habitude des sénateurs, personnalités politiques calmes et mesurées, d’employer dans le titre d’un rapport le mot « enfer ».
Nous nous réjouissons d’autant plus de ce rapport que nous avons envoyé en son temps à la représentation nationale un livre sur la pornographie, ainsi qu’un DVD explicatif du danger que représente ce fléau. Il apparaît donc que notre action, menée au travers de notre structure Stop au porno, porte des fruits, et nous en sommes profondément heureux.
Il y a quelques années, nous avions organisé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale une interpellation du ministre de la santé, LREM de son état, sur les dangers de la pornographie, ce que le ministre avait reconnu dans sa réponse. De même, nous avions saisi directement le président de la République de ce fléau, qu’il avait dénoncé quelques jours plus tard dans un grand discours à l’Unesco.
Tout cela tend à démontrer que les actions que nous entreprenons peuvent porter du fruit, et c’est la raison pour laquelle nous ne cessons d’agir. À titre d’exemple :
- Nous venons de saisir le Conseil d’État dans le cadre de l’affaire Benedetta, du nom de ce film hautement pornographique dont la vision fut autorisée par le ministère de la Culture à partir de l’âge de 12 ans…
- Nous avons eu l’honneur de faire une grande conférence-débat sur le fléau pornographique et la façon de le contrer, le 8 juillet dernier, à Châteauroux.
- À la demande de nos correspondants suisses, nous avons participé la semaine dernière à une visioconférence sur le tsunami pornographique.
- Nous aurons le plaisir de faire une grande conférence-débat à Nantes, vendredi prochain 7 octobre.
Plus que jamais, nous entendons combattre par tous les moyens ce fléau assez effrayant que représente la pornographie. Les succès que nous obtenons au fil des années nous autorisent à un certain optimisme : la lutte sera longue et féroce, mais nous gagnerons à terme ce combat fondamental ! Puisse ce terme ne pas être trop éloigné !
François Billot de Lochner,
Président de Liberté politique.
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