La lettre ouverte qu’ont écrite des militaires de tous grades à Emmanuel Macron, dans une tribune de Valeurs actuelles qui a eu un retentissement considérable, offre l’immense avantage de mettre sur la place publique la notion de guerre civile.
Beaucoup d’entre nous se posent la question suivante : sommes-nous à la veille d’une guerre civile ou sommes-nous déjà dans une guerre civile ? Est-ce la bonne question ? La vraie question n’est-elle pas la suivante : s’agit-il vraiment d’une guerre civile ? Ne s’agit-il pas, tout simplement, d’une véritable guerre bien classique ?
Tout d’abord, qu’est-ce qu’une guerre civile ? Une guerre civile est une guerre qui oppose, à l’intérieur d’une nation, des gens qui vivent dans le même système politique, économique, social, moral et culturel, mais qui, pour de multiples raisons, s’opposent les uns aux autres, estiment qu’ils ne peuvent plus vivre en harmonie, et se dressent finalement les uns contre les autres par la violence. La révolution française fut une immense guerre civile qui se traduisit par le massacre, par des Français de souche, d’environ un demi-million de Français de souche. La révolution bolchevique, à partir de 1917, opposa des Russes de souche à des Russes de souche, ce qui aboutit à des dizaines de millions de morts. Il en fut de même pour la population cambodgienne massacrée par des Cambodgiens de souche appelés khmers rouges.
À la lumière de ces exemples, peut-on parler d’une guerre civile, en France, actuellement ? À l’évidence, non ! Il y a une quarantaine d’années, Giscard d’Estaing, qui avait tout de même été président de la République, et qui ne peut donc être qualifié de putschiste fasciste, indiquait que la France faisait face à une véritable invasion migratoire. Jusqu’à nouvel ordre, une invasion n’est pas du ressort de la guerre civile, mais du ressort de la guerre tout court. Cette invasion pointée par Giscard s’est traduite par l’installation de millions d’immigrés dont un nombre croissant ne partage en rien le système politique, économique, social, moral et culturel de la France, et qui indique depuis un demi-siècle, et en permanence, que son objectif est de détruire la France d’avant pour faire émerger la France d’après, sa France à lui, qui à l’évidence ne sera plus la France.
Ainsi, le débat actuel sur la guerre civile, sur une guerre civile qui se prépare ou sur une guerre civile qui est déjà là, ne correspond pas exactement à la réalité. Car la réalité peut se traduire ainsi : la France, confrontée à une véritable invasion migratoire très justement pointée par le président Giscard d’Estaing, dont il faut tout de même noter qu’il en est en partie responsable, se trouve donc en situation de guerre tout court. Certes, il s’agit encore d’une guerre de faible intensité, pour employer le langage des militaires. Les ennemis de la France se contentent actuellement de livrer des combats sporadiques avec un armement varié : des couteaux pour égorger, des camions pour écraser, des kalachnikovs pour tirer dans une salle de spectacle, des voitures pour tuer des gendarmes etc. Lorsque la guerre se développera à grande intensité, les mêmes armes, et probablement beaucoup d’autres, seront utilisées à grande intensité sur tout le territoire national : il s’agira alors d’une guerre à grande échelle, menée par des populations étrangères implantées dans notre pays avec un objectif final de conquête.
Face à de tels ennemis, la France combat avec des mots, des fleurs, des pleurs. Face à de tels ennemis, la France a baissé les armes. Pour parler simplement, la France se couche totalement devant ses ennemis, et laisse la guerre prospérer avec une intensité croissante d’année en année.
À cet égard, il apparaît que ce qui est devenu la célèbre interpellation de Macron par des militaires est presque trop modérée : il n’y a pas de guerre civile qui vient, mais plutôt une guerre classique dans laquelle nous sommes empêtrés depuis belle lurette, et qui prend actuellement la tournure de la grande débâcle française de 1940.
Une partie de l’armée française, investie par la franc-maçonnerie et les forces de déconstruction, ne fera rien pour gagner la guerre contre les envahisseurs migratoires : par son inaction, l’on peut même dire qu’elle favorisera leur victoire finale. La lamentable prestation du général Lecointre, patron de l’armée française, qui entend châtier les signataires de la tribune, en est une preuve accablante. En revanche, nous savons qu’une autre partie des militaires ne laissera jamais la France s’écrouler en restant les bras croisés. À ceux-là, nous pouvons faire confiance : ils se battront avec énergie et en prenant tous les risques personnels pour sauver notre pays. Les dizaines de milliers de militaires qui ont signé la fameuse tribune, et qui sont soutenus par une majorité de Français, sont à la fois l’honneur de la France et l’espérance des patriotes.
François Billot de Lochner
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