Je ne reviendrai pas sur le meurtre épouvantable d’un prêtre de Vendée par un immigré clandestin, qui, choyé par le diocèse de Nantes, avait d’abord eu le bon goût de mettre le feu à la cathédrale de Nantes, avant d’être finalement recueilli par une communauté religieuse : en guise de remerciement, ce sinistre personnage a donc assassiné l’un des prêtres de cette communauté. Que la justice ait libéré un criminel de cet acabit, et qu’une communauté religieuse ait jugé bon d’accueillir un tel criminel : ces simples deux faits démontrent à eux seuls l’écroulement de notre société. Tout cela ayant été abondamment commenté depuis hier, revenons à l’affaire CNews-BFM TV. S’il est un point sur lequel la quasi-totalité des commentateurs, soumis au régime politico-médiatique ou pas, est d’accord, c’est que les manifestations des derniers samedis, contre le pass sanitaire, ont été d’une ampleur exceptionnelle, et constituent une première dans l’histoire de France : jamais des manifestations, organisées au milieu de l’été, n’avaient connu une telle ampleur. Au cœur de ce dispositif, Florian Philippot a joué un rôle considérable et particulièrement remarquable. Alors que sa première manifestation ne rassemblait que quelques centaines de personnes, et que les commentateurs ironisaient sur un tel rassemblement, qui, à les écouter, aurait la durée de vie d’une rose, les mêmes commentateurs, effarés par le gigantisme de ce mouvement populaire, qui est peut-être un soulèvement populaire d’ailleurs, sont passés du rose au rouge, et ne cachent plus leur haine et leur mépris pour le monde de la résistance. La peur est mauvaise conseillère… Ainsi, Florian Philippot, récemment invité par BFM TV pour commenter les manifestations, se trouvait confronté à un tribunal digne de 1793. Cela dit, n’est pas Robespierre qui veut, et le minable journaliste de BFM TV, qui est probablement au journalisme ce que la purée de rats est à la grande cuisine, a enchaîné toutes les erreurs de communications possibles et imaginables, au point que l’on pouvait se demander s’il ne s’agissait pas d’un stagiaire-école de 16 ans : jugements de valeur à l’emporte-pièce, questions posées auxquels il donnait lui-même les réponses, Florian Philippot coupé systématiquement lorsqu’il avait la parole, procès d’intention à tout-va, vérités assénées sans aucune preuve, ton comminatoire… arrêtons-là l’énumération de cette incroyable interview. En toile de fond défilaient bien évidemment des images tendant à prouver que les manifestations étaient violentes, alors que l’analyse desdites images révélait une absence totale de vraie violence. De façon plus incompréhensible, Jean Frédéric Poisson, invité par CNews, subissait le même matraquage que Florian Philippot, le journaliste qui l’interrogeait avec une rare hargne et violence allant même plus loin que son camarade de BFM TV, puisqu’il osait indiquer que les analyses scientifiques de Jean Frédéric Poisson ne pouvaient être mentionnées sans la validation de la rédaction de CNews… Cette déclaration ahurissante et abracadabrantesque révèle que cette chaîne sympathique peut aller encore plus loin dans la nullité que BFM TV, si cela est possible. Finalement, Florian Philippot et Jean Frédéric Poisson ont montré le visage de l’intelligence, de l’expérience, de la maîtrise de soi, quand les deux journalistes évoqués ci-dessus pourraient mériter le qualificatif dont Fabius, à l’époque premier Ministre, avait été affublé par Chirac, à l’époque maire de Paris : ils ne sont que des roquets. Ce qui, objectivement, n’est pas très flatteur pour nos amis les chiens… François Billot de Lochner
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