Source [Causeur] A l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai, la campagne d’affichage orchestrée par Santé publique France divise. Ceux qui réagissent ne sont pas ceux qu’on croit…
Une toute nouvelle campagne d’affichage orne les couloirs du métro parisien ou les arrêts de bus depuis peu. Sur les images, deux personnes se pressent dans les bras, au mépris de toute distanciation sociale, et le sourire radieux de leur visage souligne l’absence de masque. Une campagne pour la vaccination, voulant convaincre en montrant la joie qu’on aurait à se retrouver ? Non, à l’occasion de la journée de lutte contre l’homophobie, c’est contre cette dernière et tous ses variants que ces affiches sont censées nous vacciner. Une fois tombé le masque de l’intolérance, le sujet peut s’écrier « oui mon pote est gay » et l’enlacer de toutes ses forces.
Le but de la campagne étant de défendre l’inclusion, ses concepteurs se sont efforcés de respecter au maximum le principe de diversité, en représentant sur les affiches des situations variées, un peu comme un jeu de cartes tolérant à collectionner. L’opprimé est donc soit un « gay », une « lesbienne » ou un « trans », et il peut être notre « père », « fille », « petite-fille », « pote » ou « coloc ». Tout le monde s’y retrouve. La campagne est pilotée par Santé publique France, et bénéficie du précieux soutien d’Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, d’Élisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier ministre (…)[1] et de la DILCRAH[2], qui vise à lutter « contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et identité de genre et leur impact sur la santé »[3]. À nous de nous engager, nous sommes tous concernés. À cet égard, le sous-titre des affiches est éloquent, déclarant « face à l’intolérance, à nous de faire la différence », avant de nous inviter à trouver témoignages et conseils sur le site QuestionSexualité.fr. Car face à l’homophobie, on ne rechigne pas à la dépense. En plus des affiches ou du site, a été lancé un clip vidéo, sur l’air de « Nous les amoureux », qui voit des personnes victimes de violences homophobes du quotidien secourues et soutenues par des chevaliers blancs de la tolérance.
[1] (…) chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
[2] Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT
[3] https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/nouvelle-campagne-contre-les-discriminations-et-violences-subies-par-les-personnes-lgbt-face-a-l-intolerance-a-nous-de-faire-la-difference
retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- SNCF: l’exemplaire ponctualité
- Harcèlement scolaire: ce que Gabriel Attal peut...
- Poitiers, Rennes, Marseille… la France orange m...
- L’Eglise catholique, piñata favorite de la gauche
- Doliprane: un symbole cher payé
- Responsables, mais plus coupables
- OQTF, un feuilleton français
- Attal / Borne: petit arrangement en lousdé
- Après Philippine, elles ne veulent plus sortir...
- Heureux qui comme Du Bellay repose à Notre-Dame