Source [benrard-anthony.com] : Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
« Ni Macron ni Mélenchon », avions-nous donné la semaine dernière comme consigne de vote pour le deuxième tour, hier, des élections législatives.
Sur ce premier point, les résultats ne nous ont pas déçus.
Le premier subit en effet une défaite probablement insurmontable. Et ce n’est certainement pas avec le maintien comme Premier Ministre de la technocrate rabougrie Élisabeth Borne, incarnation de « Bonjour tristesse », qu’il inversera le cours d’une République en marche vers le chaos.
Inéluctablement, les troupes du second s’épanouiront bientôt dans la récupération des manifestations de mécontentement social unifiées avec le slogan « Macron, démission ! ».
Macron a mangé son pain blanc durant son premier mandat mais voici venir pour lui le vilain temps, dont il portera l’entière responsabilité avec la politique de déconstruction génocidaire de la nation française qu’il a menée cinq ans durant.
Le communiste-trotskyste Mélenchon a certes largement réussi à fédérer dans la NUPES l’extrême-gauche, celle de sa dite France Insoumise islamo-gauchiste, et celle du vieux parti communiste stalinien de Fabien Roussel, et la gauche extrême des écolos totalitaires.
Cependant, le résultat électoral de l’opération n’a pas été, tant s’en faut, à la hauteur de ses ambitions. Mais se vérifiera avec ce conglomérat aussi que, selon le mot de Trotsky, « la révolution dévore d’abord ses propres enfants ».
À droite, on verra que la dégringolade, marquée par l’échec cuisant de Valérie Pécresse aux présidentielles, n’a pas été enrayée car le temps de la rupture est déjà venu entre ceux qui s’apprêtent à rejoindre Macron pour l’aider à « sauver les meubles » et ceux qui pensent que ce n’est pas une voie d’avenir.
Avec 89 députés, le Rassemblement National obtient un beau résultat qui marque, malgré l’injustice du mode de scrutin, un rapprochement avec ce qu’aurait donné l’instauration d’un mode d’élection à la proportionnelle.
C’est un coin de ciel bleu-blanc-rouge qu’ont dégagé les députés bardello-marinistes.
Néanmoins, force est de constater encore que le Rassemblement National n’a que très partiellement défendu les valeurs de la droite de conviction.
Ainsi, on n’y a guère analysé avec réalisme la question du défi de l’islam conquérant, au cœur même du problème majeur de l’immigration.
Sur l’avenir de la démographie française, on n’y a pas non plus émis les constats qui s’imposent et pas formulé des propositions en conséquence. Et rien non plus, comme les autres d’ailleurs, sur la valeur fondamentale du respect de la vie de la conception à la mort.
En conclusion, l’élection d’hier a certes manifesté heureusement que le système néo-totalitaire de la Macronie se fissure. Mais on souhaiterait que le Rassemblement National soit de plus en plus un rassemblement pour la vie.