À gauche, les faux docteurs foisonnent, à l’instar de Cambadélis. Cette soif de diplômes est effrayante.
Je souhaitais revenir sur le cas de Danièle Obono, députée du peuple, comme elle dit, à défaut de se dire députée de France.
France, ce mot qu’elle exècre. Cette France et son Histoire qu’elle « nique », et qu’elle souhaite balayer d’un revers de main. Cette France qu’elle maudit à travers son engagement auprès des Indigènes de la République, association mortifère qui déclare ouvertement que l’avenir sera la guerre aux Blancs, y compris les « gentils Blancs », les bobos et autres idiots utiles.
C’est au bras de Mélenchon, son mentor actuel, petit Blanc utile devenu porte-clefs, qui se croit Robespierre et finira comme Danton, qu’elle ricane en écoutant ses délires indécents sur Jeanne d’Arc. À les voir, on songe à cette apparition décrite par Chateaubriand, celle du « vice appuyé sur le bras du crime, M. de Talleyrand marchant, soutenu par M. Fouché […] vision infernale »…
Qui est madame Danièle Obono ? Certains médias la prétendent docteur et, à ma connaissance, elle n’a jamais démenti ce titre. Jusqu’ici, elle était doctorante, en alternance. Depuis, elle serait docteur mais, si le sujet a été déposé en 2003, la thèse ne fut jamais présentée.
À gauche, les faux docteurs foisonnent, à l’instar de Cambadélis. Cette soif de diplômes est effrayante. Il est vrai que le diplôme, en France, est la clef de toutes les réussites. Particulièrement ceux qui ne nécessitent aucune action autre que le bavardage.
Un chirurgien, un ingénieur, un technicien, un pâtissier, un maçon ne sauraient mentir au pied du mur, dans un laboratoire, un bureau d’études, sur une table d’opération. Mais docteur en « dynamiques des changements sociaux et politiques en Afrique subsaharienne », etc., cela crache tout de même, et vous ne risquez pas de vous planter en action. Yvan Rioufol disait : « En matière d’art, la survalorisation du texte est commune à ceux qui n’ont rien à montrer. » Madame Obono est une artiste à sa manière : celle de l’esbroufe. Elle n’a rien à montrer autre que sa volonté de tirer des ficelles, et faire semblant. Elle applique tranquillement cette réalité : lorsque vous assumez l’apparence du pouvoir, les gens vous le donnent bientôt.
Que font les journalistes effrayés par le tribun Mélenchon ? Ils se gardent bien d’aller vérifier les états de service de cette Gabono-Française, et la réalité de ses diplômes. Un doctorat, c’est bac+8.
« Pour s’inscrire en doctorat, il faut être titulaire du diplôme national de master ou équivalent […] rédiger une thèse dans tous les domaines : scientifiques, littéraires, sciences humaines. Pendant ces 3 ou 4 années de formation par la recherche, les doctorants bénéficient d’un encadrement scientifique pluridisciplinaire. Ils se consacrent aux travaux de recherche qui conduiront à la rédaction, puis à la soutenance d’une thèse, en bénéficiant de l’accompagnement pédagogique d’un directeur de thèse » (source ONISEP).
Il n’en est rien pour cette députée qui, clairement, a oublié de faire sa thèse. A-t-elle un master, voire son bac ? En fait, si cette députée avait été ouvrière, vendeuse, agricultrice, cela n’aurait pas d’importance. Mais son mensonge ou, du moins, les doutes sérieux sur ses diplômes posent un problème de crédibilité.
Source : Boulevard Voltaire