Source [Valeurs actuelles] Moins de trois cents jours après son arrivée au pouvoir, Joe Biden affrontait son premier test électoral, début novembre. Défait dans tous les scrutins à enjeu, le président des États-Unis voit se profiler le risque d'un raz-de-marée républicain aux élections de mi-mandat.
C’était il y a tout juste un an. Le 7 novembre 2020, après plusieurs jours de suspense et plusieurs d’une campagne intense, les démocrates célébraient la victoire de leur candidat, Joe Biden, face au président sortant Donald Trump. Douze mois plus tard, le champagne a laissé la place à la gueule de bois. Mardi 2 novembre, le parti présidentiel a essuyé une série de revers retentissants. En Virginie, État qui votait systématiquement à gauche depuis plus de douze ans et qui avait donné à Biden dix points d’avance sur Trump l’an dernier, les républicains se sont emparés des trois postes-clés de l’exécutif et de la majorité au parlement local. Dans le New Jersey, bastion démocrate, le gouverneur sortant a échappé d’une très courte tête à la défaite tandis que le président du sénat de l’État était battu par un républicain, camionneur de métier et dont la campagne avait coûté à peine plus de 2000 dollars — son adversaire en avait lui dépensé près de 500 000. À Long Island, à quelques encâblures de New York, les démocrates ont également enchaîné les défaites ; idem à San Antonio, en Californie ; et à Minneapolis, d’où est parti le mouvement Black Lives Matter, la proposition de loi pour remplacer la police par un “service de sécurité publique” a été largement rejetée par les électeurs
Aux États-Unis, les élections d’années impaires, dont les enjeux sont très locaux, retiennent généralement peu l’attention. Cette année, toutefois, il en va autrement. « Depuis dix mois que Joe Biden est entré à la Maison Blanche, le climat général est très pesant. On se demandait où il en était dans le cœur des Américains, on l’a bien vu… », commente Jean-Éric Branaa, maître de conférences à l’université Paris II Assas et spécialiste des États-Unis. De fait, avec à peine 37,8 % des électeurs qui approuvent son action 300 jours après son arrivée à la Maison Blanche selon un sondage pour USA Today, Biden est le président le plu impopulaire depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, au coude-à-coute avec Donald Trump. Et Kamala Harris, sa vice-présidente, est encore plus bas, à 27,8 [1,57 euro, NDLR] % d’opinions favorables.
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